YOU (Parfaite) : les 3 moments les plus dérangeants du premier épisode
Publié le Mise à jour le Par Romain Cheyron
Avant qu'elle ne débarque sur Netflix sous le titre français "Parfaite", You est diffusée aux Etats-Unis, et son premier épisode nous met directement dans l'ambiance glauque de la série. Découvrez les trois moments les plus dérangeants.
La masturbation en pleine rue
Autant le dire tout de suite, TOUT l’épisode de YOU est dérangeant, chaque minute passée avec Joe Goldberg, que ce soit dans ses pensées ou pendant ses actes. Le personnage incarné par Penn Badgley est un stalker flippant qui repère une jeune femme, Beck, incarnée par Elizabeth Lail, dans la bibliothèque dans laquelle il travaille. Mais plus qu’un regard insistant, il va aller jusqu’à la suivre partout où elle se rend et s’imaginer un scénario dans lequel il est l’homme parfait pour elle. Vient le premier point de non-retour où il se masturbe en pleine rue, face à son appartement, pendant qu’elle se masturbe, rideaux ouverts. Il est stoppé dans sa déviance, par l’arrivée d’une femme de l’immeuble à côté de lui.
« L’effraction » chez Beck en son absence
Deuxième point culminant du malaise : quand Joe décide d’appeler la compagnie du gaz pour déclarer une fuite dans l’appartement de Beck, dans le but d’y rentrer tranquillement, sans effraction, en se faisant passer pour son petit copain auprès de l’agent de maintenance. Il se dirige ensuite dans sa chambre, touche ses draps et trouve son ordinateur sous sa couette. Il se permet même de penser que s’il était son petit-ami, il l’aiderait à sécurisé un peu mieux l’appareil… Tout en allant fouiller dans ses photos et ses conversations privées.
L’agression et le kidnapping du petit-ami
Enfin, le véritable climax de ce premier épisode de YOU : l’agression physique de Joe sur Benji, le petit-ami de Beck. Mais il ne se contente pas de le frapper violemment, il se fait passer pour un investisseur et lui propose de le suivre dans un endroit calme, loin de tout. Il le frappe alors avec un maillet et le laisse au sol, avant de l’enfermer dans une cage de verre. Le pire dans toutes ces situations ? C’est le calme qui l’habite, la sérénité dont il fait preuve. Toutes ses pensées lui semblent normales et il ne voit pas son comportement comme une déviance. Et selon ses propres mots, il n’est pas près de s’arrêter là.
Romain Cheyron
Journaliste