Westworld, James Marsden : « Nous voyons la naissance d’une nouvelle espèce » dans la saison 2
Publié le Mise à jour le Par Donia Salah
James Marsden joue le rôle de Teddy dans Westworld, le robot protecteur et amoureux de Dolores. Il a la malchance de mourir 3 fois par épisode (environ) et en parle avec beaucoup d'humour. À l'occasion de tables rondes à Los Angeles, l'acteur revient sur la nouvelle dynamique qu'il aura avec Dolores dans la saison 2, disponible dès le 23 avril sur OCS City en France.
Pouvez-vous parler des grands thèmes abordés dans la saison 2 ?
Une des choses les plus importantes sur la série est qu’elle aborde en effet plusieurs thématiques. Elle reflète ce que les humains peuvent faire dans le monde. Elle pose les questions fondamentales, comme « qu’est-ce qu’être humain ? Qu’est-ce qu’avoir une conscience ? Où commence t-elle et où finit-elle ? » . Cette fois, on se met dans la peau des hôtes qui développent une conscience. Le spectateur est empathique envers ces robots et veut les voir évoluer. On commence alors à se poser des questions sur le bien et le mal, sur la manière de traiter ces robots qui ont la capacité de ressentir des émotions même si c’est programmé. Je pense que le monde même de Westworld est un thème en soi, tu as le choix de te comporter d’une certaine façon même quand personne ne te regarde, donc c’est toi et ta conscience. Teddy s’est réveillé très tard dans la série, et il voit le monde à travers des nouveaux yeux, il est en conflit avec lui-même car il garde des reflexes de son ancien codage mais sa nouvelle dynamique avec Dolores se trouve changé maintenant qu’il a cette liberté qu’il n’avait pas auparavant.
À quel point la sécurité est-elle intense sur le plateau concernant le script ou les spoilers ?
Quand on reçoit nos scripts et qu’on les ouvre, un petit hologramme apparait et nous dit qu’il va s’auto-détruire dans 3,2,1… (rires). Non, en réalité nous avons chacun un script nominatif, mais ce n’est pas de la paranoïa non plus. Vous savez, la série est comme un puzzle, nous adorons l’élément de surprise très présent dedans. On nous dévoile ce dont on a vraiment besoin lors du tournage, c’est le plus important. On nous demande gentiment de ne pas dévoiler les intrigues à nos proches en somme.
Que penseriez-vous d’un futur comme celui de la série ?
Nous parlons tous les jours de l’évolution de la technologie et de nos appareils. Maintenant, où allons-nous avec tout ceci ? Nous semblons dans l’incapacité de faire la moindre chose par nous-même, donc nous créons ces choses qui peuvent tout faire pour nous. J’espère surtout que dans le futur proche, nous avancerons dans la discipline, le contrôle. Une réplique dans un de mes films préférés dit : « Les scientifiques se demandent tellement jusqu’où ils peuvent aller, qu’ils ne se posent pas la question de jusqu’où ils doivent aller ». On va toujours tellement vite, et à aucun moment on ralentit pour se dire « quels seraient les conséquences de ces actions ? » .
Le ton de la série prend-il un tournant dans la saison 2 ?
Oui, ça devient beaucoup plus compliqué. Je ne pense pas que les humains aient les mêmes pouvoirs et la même maîtrise que dans la saison 1. Nous voyons la naissance d’une nouvelle espèce, et comment cela évolue. Le cast a grandi, les terrains ont grandi, on a eu beaucoup plus de monde travaillant sur la série durant la saison 2. On a l’impression que tout s’est multiplié… La saison 1 posait l’histoire, comme lorsque je tournais dans X-Men. Le 1er volet pose l’histoire, comment on introduit ces personnages à des gens qui n’ont jamais lu les comics ? Voilà Magneto, voilà Wolverine, voilà Cyclope… Et ensuite, le fun peut vraiment commencer.
Quelle a été la théorie de fans que vous avez le plus aimé sur Teddy ?
Plutôt qu’une théorie, c’était surtout une question récurrente sur quand j’allais arrêter de mourir. Combien de fois allais-je mourir avant que ça ne s’arrête ? J’ai tellement entendu « pauvre Teddy ! » . On verra si ça continue ou pas dans la suite…
Avez-vous des similarités avec Teddy ?
Dans le code de Teddy, il y a une grande partie de décence et une grande morale. Il est bon par « nature » même s’il a un coté sombre qu’il cache à Dolores, de quand il était soldat avec Wyatt. Il est loyal, noble et dédié à Dolores. J’aime penser que je suis ce genre de personne, décent et respectueux. Il y a cette parabole très connue du grand-père qui dit à son petit-fils : « Il y a 2 loups en nous qui se battent. L’un représente la haine, les mauvaises choses et l’autre représente l’amour, la gentillesse. Le loup qui gagne est celui que tu nourris » . Et quand tu y penses, tu te dis que c’est parfait pour cette série, c’est vers ce sens-là qu’on avance.
La saison 2 de Westworld sera diffusée en simultané avec les US dès 3h du matin sur OCS City, génération HBO.
Propos recueillis par Donia Salah.
Donia Salah
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Je suis la fille spirituelle de Cookie Lyon (Empire) & Elijah Mikaelson (The Originals).
En ce moment, mon Snack&Chill idéal c'est des sushis à volonté devant Baby Daddy.