Venom Let There Be Carnage : 5 anecdotes à connaître sur le film

Après un premier film éponyme réalisé par Ruben Fleischer en 2018, Venom a signé son retour au cinéma trois ans plus tard. Cette fois-ci mené par Andy Serkis, ce deuxième volet met en scène le journaliste Eddie Brock et son symbiote dans un affrontement sanglant avec le tueur en série Kletus Kasady et son symbiote Carnage. Un face-à-face porté par les acteurs Tom Hardy et Woody Harrelson, derrière lequel se cachent quelques anecdotes et autre clins d’oeil amusants. La preuve par 5. 

Venom : Let There Be Carnage est lié à Matrix : Resurrections

Bien que le terrible symbiote n’ait pas intégré la Matrice, Venom : Let There Be Carnage et Matrix : Resurrections sont réellement connectés. Et pour cause, les deux films sont unis par les liens du tournage. Leurs histoires respectives étant ancrées à San Francisco, les deux longs-métrages ont été filmés au coeur de la célèbre ville californienne et ce, à la même période. Les équipes des deux projets ont alors eu quelques difficultés à se partager l’espace, poussant même Andy Serkis à renoncer à certaines de ses idées. Le cinéaste britannique a néanmoins su tirer profit de cette situation et a été jusqu’à se servir du film de Lana Wachowski pour illustrer une intrigue du sien. 

Lors d’une scène d’action réalisée sur le toit de la Coit Tower, pendant laquelle Eddie et Venom fuient les forces de l’ordre, les spectateurs peuvent apercevoir des hélicoptères, supposément à la recherche des fugitifs. Ces appareils étaient en réalité présents dans les ciel pour le tournage de Matrix 4 et n’avaient aucun lien avec le film de Sony. Le réalisateur a simplement profité du moment afin d’ajouter de l’agitation et de la force à la scène, tout en évitant  des frais de location ou d’effets visuels de post-production. 

Des costumes vegan pour le sanguinaire Cletus Kasady

Si son personnage est un assassin notoire, condamné à la peine de mort pour des dizaines de meurtres, Woody Harrelson est lui, une personne particulièrement pacifiste et impliquée dans la cause animale. La cheffe costumière Joanna Eatwell a donc pris soin de confectionner des costumes vegan pour l’acteur américain, qui ne porte plus de cuir ou de fourrure depuis de très longues années. Tous les vêtements et accessoires de Cletus Kasady ont donc été réalisés avec des matières artificielles, afin de respecter les valeurs de son interprète. 

Tom Hardy a participé à l’élaboration du scénario

Déjà acteur principal dans le premier volet, Tom Hardy s’est encore impliqué davantage dans le développement de Venom : Let There Be Carnage. S’il n’a pas vraiment écrit l’histoire du film, le comédien anglais a collaboré avec la scénariste Kelly Marcel, qui a ensuite couché leurs idées sur le papier. Pour la première fois depuis le court-métrage Get a Grip et la série Taboo, qu’il a co-créée avec Steven Knight et son père Chips Hardy en 2017, Tom Hardy est donc crédité pour le scénario au générique du film. 

Des clins d’oeil à Eddie Murphy

Grand fan du comédien Eddie Murphy et en particulier du Flic de Beverly Hills, Tom Hardy a tenu a rendre hommage à son idole grâce à la garde-robe de son personnage. Dans Venom : Let There Be Carnage, Eddie Brock porte ainsi une veste de l’équipe de NFL des Lions de Detroit, similaire à celle du policier loufoque dans la saga des années 1980. L’acteur britannique a d’ailleurs expliqué qu’il avait dû demander l’autorisation à la franchise de NFL afin de pouvoir utiliser cette veste en en modifiant la couleur. 

De la même façon, les spectateurs ont également pu voir une autre référence glissée dans le T-shirt du héros, floqué d’un « Mumford Phys. Ed. Dept. », qui rappelle une autre pièce du policier californien. Des petits clins d’oeil subtils, que seuls les cinéphiles les plus attentifs auront repérés. 

Un discret hommage à Stan Lee

Créateur de nombreux personnages de comics, Stan Lee avait pour habitude de faire une courte apparition dans chaque long-métrage mettant en scène des héros de l’univers Marvel. Une véritable tradition de cinéma, qui a malheureusement pris fin avec la mort de ce dernier le 12 novembre 2018. Désireux de lui rendre quand même hommage, Andy Serkis a donc choisi de dissimuler un adorable clin d’oeil au célèbre scénariste. Dans les premières minutes du film, lorsqu’Eddie se rend dans la supérette de Mme Chen, il est possible de voir le visage de Stan Lee en couverture d’un magazine rangé dans un kiosque près de la caisse. Un easter egg très rapide, qu’il n’est pas forcément évident de saisir la première fois que l’on regarde le film.

Le carnage continue, retrouvez Venom : Let there Be Carnage, dès maintenant en VOD à l’achat.