Une amie dévouée : 5 bonnes raisons de découvrir la série Max avec Laure Calamy

Ce vendredi 11 octobre marque la sortie du tout premier épisode d’Une amie dévouée, sur Max. L’occasion pour Serieously – qui a vu les 4 épisodes et pu s’entretenir avec son réalisateur Just Philippot et son scénariste Jean-Baptiste Delafon – de vous dévoiler toutes les raisons pour lesquelles il ne faut pas passer à côté de cette série.

Retrouvez Une amie dévouée dès maintenant, et seulement sur Max.

Parce que c’est une grande première

Sur Max dès ce 11 octobre, Une amie dévouée marque un évènement dans le paysage des séries, puisqu’il s’agit de la toute première création tricolore de la plateforme. Lancée en juin 2024, cette dernière a vu les choses en grand pour soutenir et mettre en lumière la création française, avec une histoire et un casting 5 étoiles. Devant la caméra, on retrouve les acteurs césarisés Laure Calamy et Arieh Worthalter, tandis que la réalisation a été confiée à Just Philippot, dont les films La Nuée et Acide ont marqué le Festival de Cannes, avant de faire sensation côté public et critique.

Pour son histoire passionnante et palpitante

Inspiré du livre-enquête La mythomane du Bataclan d’Alexandre Kauffmann, sorti en 2021, Une amie dévouée nous plonge dans l’esprit labyrinthique de Christelle, alias Chris. Le 13 novembre 2015, celle qui est normalement à tous les concerts des Eagles of Death Metal n’est pas à celui du Bataclan. Animée par une histoire passée emplie de failles, elle va rapidement entrer en contact avec plusieurs victimes, s’imposer dans leur groupe comme un élément central, jusqu’à faire croire à tous – et à elle-même ? – qu’elle est elle aussi directement victime des attentats.

Composée de 4 épisodes de 50 minutes, la série nous happe d’emblée par son intrigue qui nous parle à tous, et qui nous donne envie de percer à jour les mystères de Chris dans le même temps que l’on se demande jusqu’où elle peut aller dans ses mensonges. Et cela grâce à une écriture au cordeau signée – entre autres – Jean-Baptiste Delafon, scénariste qui a déjà brillé pour les très réussites séries Baron noir ou D’Argent et de sang.

Pour la performance de Laure Calamy

Elle a été révélée dans Dix pour cent et a continué de briller lorsqu’elle s’est hissée sur grand écran, Laure Calamy fait son retour dans une série et souligne une fois encore à quel point elle est une grande actrice. Dans le rôle de Chris, elle met à profit toute sa palette de comédienne se montrant aussi émouvante que perturbante, mystérieuse que drôle, attachante qu’effrayante.

Un personnage complexe et endossé à merveille par la comédienne, comme le souligne Just Philippot à notre micro* : « C’est juste génial de diriger une actrice comme Laure. Elle est tellement juste, tellement sincère et était très impliquée. En ce sens, elle est tout ce que le personnage n’est pas, mais elle lui offre toute sa profondeur. On ne pouvait pas rêver mieux.« 

Pour ses personnages secondaires

Si elle est illuminée par une Laure Calamy au sommet de son art, Une amie dévouée compte aussi sur des personnages secondaires de premier plan : d’Émilie (Annabelle Lengronne) qui devient son premier lien vers le groupe de victimes avant que son compagnon incarné par Alexis Manenti ne se pose des questions, à Myriam (Ava Baya) auprès de qui elle se rapproche peu à peu jusqu’à en devenir dévorante.

Il y a aussi Léon (Arieh Worthalter), le président de l’association subi ses machinations, sans oublier le fameux Vincent au centre de l’intrigue, et évidemment sa mère campée par Anne Benoit et qui joue un rôle essentiel dans le parcours de sa fille : le réalisateur et les scénaristes ont porté un soin tout particulier à chacune des histoires et à leur rapport avec Chris, si bien que cette dernière ne fait d’ombre à personne.

Pour son mariage réussi entre réalité et fiction

Conçue « comme un film en quatre parties » comme nous l’ont expliqué Just Philippot et Jean-Baptiste Delafon, Une amie dévouée est l’un de ces exemples qui prouvent que les séries peuvent avoir une envergure cinématographique. Dotés d’une photographie léchée, les quatre épisodes accordent un soin tout particulier à l’image et à la musique, centrale dans l’intrigue. « Je ne pense pas en terme de film ou de série, nous a déclaré Jean-Baptiste Delafon. Ce qui est important, c’est l’histoire et la manière dont on va la raconter. »

Voilà pourquoi l’équipe de la série a d’emblée fait le choix de la fiction pour ce projet. S’il est librement inspiré d’un livre d’enquête basé sur une histoire vraie dont l’on a tous entendu parler, Une amie dévouée compile bons nombres de détails inventés afin de s’éloigner de la réalité et faire naître une Chris totalement fictionnelle. Ainsi, la série réussit à déployer une intrigue captivante et à se déployer comme un thriller psychologique tout en rendant hommage aux victimes et à celles et ceux qui les ont soutenus et entourés, et à nous questionner sur nos propres dualités.

* Propos recueillis par Mathilde Fontaine au Festival de la fiction de La Rochelle, en septembre 2024.

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