Thor Love and Thunder : Christian Bale a détesté tourner sur fonds verts
Publié le Par Alexia Malige
Pour sa première apparition dans le MCU, Christian Bale s’est glissé dans la peau de Gorr, le Boucher des Dieux pour faire face à Chris Hemsworth dans Love and Thunder. Un rôle de méchant qui n’a pas été évident à jouer pour lui, qui n’avait jusqu’à présent jamais tourné sur fonds verts.
Créatures fantastiques, planètes extra-terrestres et super-pouvoirs, les films de l’univers Marvel offrent bien souvent une plongée dans un monde surnaturel, tout droit sorti de l’imagination de grands auteurs de bandes-dessinées. Difficile donc de tourner les longs-métrages du MCU en ayant recours aux méthodes traditionnelles. Cela conduit alors les réalisateurs à se servir énormément des effets visuels pour raconter les histoires et à utiliser beaucoup de fonds verts et autres captures de mouvements au moment du tournage.
Etant étranger à ce mode de fonctionnement, Christian Bale a donc été désarçonné par la manière dont s’est déroulé la production de Thor : Love and Thunder et n’a pas particulièrement apprécié l’expérience, qu’il a jugée « monotone ».
« La description de ça, c’est la monotonie »
Actuellement en promotion d’Amsterdam, le nouveau film de David O. Russell, Christian Bale s’est confié sur son expérience avec le MCU dans une interview accordée à GQ. Des débuts compliqués pour le comédien britannique qui a été confronté à la difficulté de jeu liée à l’absence de décor. L’essentiel de ses scènes ont été tournées sur fonds verts et l’ont donc contraint à redoubler d’imagination pour se mettre en situation. « C’est la première fois que je faisais ça », a-t-il d’abord expliqué. « Ce que je veux dire, c’est que la description de ça, c’est la monotonie. Vous avez des personnes compétentes. Des personnes qui sont bien plus expérimentées là-dedans que moi. Mais pouvez-vous différencier un jour du suivant ? Non. Absolument pas ».
Perdu au milieu de tous ces effets visuels, l’acteur de 48 ans ne s’est donc pas épanoui à travers cette nouvelle aventure. « Vous n’avez aucune idée de ce qu’il faut faire. Vous ne pouvez pas différencier un plateau d’un autre. Ils n’arrêtent pas de vous dire : ‘Vous êtes en plateau trois’ ‘Et c’est lequel ?’ ‘Le bleu’, puis c’est : ‘Vous êtes en plateau sept’ ‘C’est lequel ?’ ‘Le bleu’. J’étais là : ‘Euh, où ça ?’ » Après avoir testé ce genre de cinéma, Christian Bale ne reviendra donc pas forcément dans un film à gros budget impliquant beaucoup de VFX ou CGI et préfèrera très certainement tourner pour des longs-métrages plus traditionnels. Le 1er novembre prochain, il sera ainsi à l’affiche d’Amsterdam, aux côtés de Margot Robbie et John David Washington.
Alexia Malige
Journaliste - Secrétaire de rédaction