The Walking Dead saison 8 : on sait ce que dit la lettre (émouvante) de Carl à Rick

The Walking Dead saison 8 : on sait ce que dit la lettre (émouvante) de Carl à Rick

Le dernier épisode de la saison 8 de The Walking Dead va-t-elle enfin se conclure par la fin de la guerre entre Rick et Negan ? C'est ce que souhaite Carl, dans sa lettre destinée à son père. Et AMC nous permet de la lire entièrement.

La mort de Carl va avoir un impact sur la guerre qui oppose Negan et Rick, à condition que ce dernier trouve la force de lire la lettre qui lui est destinée. C’est ce qu’il fait à la fin de l’épisode 14 de la saison 8 de The Walking Dead, après avoir tué un petit groupe de Sauveurs, alors qu’ils étaient attaqués par des morts-vivants.

Et avant la diffusion de l’épisode 15, AMC a dévoilé un extrait de Rick en train de lire la lettre sur le balcon de la grande demeure de La Colline. Si on ne peut lire ce qu’il y a écrit sur la feuille, on entend la voix de Carl narrer les mots touchants. Le jeune, décédé lors de l’épisode 9, lui demande d’arrêter le conflit et de faire la paix avec Negan, comme il lui avait expliqué.

Découvrez la lettre qui peut tout changer

« Je me rappelle mon huitième anniversaire au centre commercial, avec ce grand gâteau et tante Evy qui nous a fait la surprise de venir, alors que ce n’était pas prévu. Je me souviens de maman. Je me souviens d’un mec plus vieux. Je me souviens de l’école, d’aller au cinéma, de la soirée pizza du vendredi et des dessins animés, de grand-mère, de grand-père, de l’église, de ces barbecues en été et de la piscine pour enfant que tu m’avais achetée. On aurait pu s’en servir à la prison.

Tu m’as parlé de nos promenades quand j’avais 3 ans. Tu me prenais la main et on se baladait dans tout le quartier, jusqu’à la ferme des Ross. Je ne pensais pas me souvenir d’eux, mais c’est le cas. Parce que je vois le soleil, le maïs et cette vache qui marchait jusqu’à la clôture et me regardait dans les yeux. Tu m’as raconté tous ces moments, et surtout ce que je ressentais. En te tenant la main, je me sentais heureux et spécial. J’étais en sécurité.

Je pensais que grandir rimait avec famille et boulot, devenir un adulte. Mais en réalité grandir signifie prendre soin de ceux que tu aimes et de toi-même. Autant que tu le peux, car des choses arrivent tout le temps. Tu t’es fait tirer dessus avant que tout n’empire. J’ai eu l’impression que les choses avaient pris cette tournure parce que tu t’étais fait tirer dessus. Je veux que tu te sentes en sécurité, papa. Comme quand tu me tenais la main. Que tu ressentes ça au moins 5 minutes. Je donnerais tout ce que j’ai pour que tu ressentes ça.

Je voulais tuer Negan. J’aurais aimé le faire, que tout soit terminé. Mais je ne pense pas que ça le soit aujourd’hui. Tu es retourné là-bas, mais je ne pense pas qu’ils se soient rendus. Je pense qu’ils ne se rendront pas. Il y a des travailleurs là-bas, papa. Ce sont juste des gens normaux. Des vieux, des jeunes, des familles. Tu ne veux pas qu’ils meurent, papa. Nous sommes tout proche de tout recommencer et nous avons des amis maintenant.

C’est de ce monde plus grand dont parlait Jésus : Le Royaume, la Colline… Il doit y avoir d’autres endroits, d’autres survivants, une chance pour que tout change et continue à changer. Que tout le monde offre à chacun l’opportunité d’avoir une vie. Une vraie vie.

Donc s’ils ne mettent pas un terme au conflit, tu devras le faire. Tu dois leur offrir une porte de sortie. Tu dois faire la paix avec Negan. Avancer d’une manière ou d’une autre. Nous ne devons pas oublier ce qu’il s’est passé, mais tu peux t’assurer que ça ne se reproduira plus jamais. Que personne n’ait à vivre de cette manière. Que toute vie a une valeur. Recommence à zéro. Montre-leur à tous qu’ils peuvent être en sécurité sans avoir besoin de tuer. Ils peuvent se sentir en sécurité. Leur montrer qu’on peut revenir à l’époque des anniversaires, de l’école, des boulots et même des pizzas du vendredi soir. Et un père et un enfant de 3 ans qui se promènent main dans la main. Fais revenir tout ça, papa. Et va te promener avec Judith. Elle s’en souviendra.

Je t’aime,
Carl. »

Romain Cheyron

Romain Cheyron

Journaliste

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