The Last Kingdom : 10 anecdotes à connaître sur la série
Publié le Par Romain Cheyron
The Last Kingdom continue son succès sur Netflix, et alors qu'une saison 5 a été commandée, Serieously proposent aux fans de découvrir des anecdotes sur la série.
Adaptation et signification du titre
The Last Kingdom est une adaptation d’une série de romans intitulée Les Histoires saxonnes (ou The Saxon Stories en version originale). L’histoire d’Uhtred est racontée par l’auteur britannique Bernard Cornwell depuis 2004. 12 tomes sont déjà sortis, avec un treizième prévu pour octobre. Et si la série est intitulée The Last Kingdom, comme le premier volet littéraire, c’est parce que c’est une référence au Wessex, le dernier royaume anglo-saxon à résister aux invasions vikings.
L’ancêtre de l’auteur
Si le héros de l’histoire se nomme Uhtred, c’est pour une bonne raison. Le nom de famille du père biologique de l’auteur était Oughtred et il descend de Saxons qui ont pris le nom d’Uhtred. Ces derniers possédaient Bebbanburg (aujourd’hui devenu le château de Bamburgh) et ont réussi à le tenir pendant l’invasion et l’occupation danoise dans le nord de la Grande-Bretagne.
Une saison = combien de tomes ?
Chaque saison de The Last Kingdom est basée sur deux tomes de la série littéraire. Ainsi, la première saison retrace les événements des deux premiers livres, la saison 2 ceux des tomes 3 et 4, on retrouve dans la saison 3 les tomes 5 et 6… Et ainsi de suite.
Des cultures respectées
Si la série est tournée en langue anglaise, il était impératif pour le créateur d’avoir un vrai fossé culturel entre les Danois et les Saxons. Ainsi, les Danois sont presque exclusivement joués par des acteurs scandinaves, et les personnages anglo-saxons par des acteurs anglais. La maquilleuse Kate Benton avait déclaré au début de la série : « nous avons établi que les Vikings étaient plus sexy, plus flamboyants, avaient des tatouages, des barbes, de grandes mèches fluides avec des tresses, tandis que les Saxons seraient assez pieux, contenus, leurs cheveux seraient serrés et soignés. Nick tenait à ce que les coiffures des femmes saxonnes soient tressées sous leur menton, ce qui serait soigné et pratique. »
Entre fiction et réalité
Dans une interview pour le site Medievalists, Bernard Cornwell avait déclaré : « je n’oublie jamais que je dois être avant tout un conteur, pas un historien. L’histoire sera toujours au second plan dans l’intrigue. J’espère que les gens lisent des romans historiques pour le divertissement, pas pour l’éducation, mais ils peuvent toujours être des portails de l’histoire. Un bon roman historique devrait inciter certains lecteurs à en découvrir davantage, mais ce n’est pas mon travail d’éduquer! » La série, adaptée de ses livres, suit la même route. Nous avons le personnage fictionnel d’Uhtred qui croise la route de figures historiques, mais sa destinée est inventée.
L’entraînement d’Alexander Dreymon
Pour incarner Uhtred, Alexander Dreymon a dû s’entraîner… Mais seulement une petite semaine avant le début du tournage de la première saison. Mais l’acteur a continué pendant tout le tournage, pour véritablement entrer dans la peau du héros badass. Il a même décidé de faire lui-même ses cascades à cheval.
Rune Temte s’est donné pour son rôle
L’acteur qui incarne Ubba, le fils de Ragnar, pendant 4 épisodes de la saison 1, a lu le poème Hávamál en vieux norrois, la langue médiéval en Scandinavie, pour se familiariser avec la culture viking.
Une toute petite différence d’âge
Alors qu’Eliza Butterworth incarne Aelswith, la mère de Aethelflaed, elle n’a que 6 mois de différence avec l’interprète de cette dernière, Millie Brady. La première est née en juillet 1993, la seconde en décembre de la même année. Une différence d’âge incroyablement basse.
Des retrouvailles de longue date
Toby Regbo, qui incarne Aethelred et Jaime Blackley, Eardwulf, se connaissent très bien. 7 ans avant The Last Kingdom ils ont tous deux joués dans le film Uwantme2killhim?. Un thriller basé sur une histoire vraie.
Lieu de tournage
Enfin, dernière anecdote pour la série : elle est tournée à Budapest, en Hongrie.
Romain Cheyron
Journaliste