The Great : 5 bonnes raisons de découvrir la série avec Elle Fanning
Publié le Mise à jour le Par Alexia Malige
Créée par Tony McNamara, The Great retrace le destin de la Grande Catherine, dans une fiction comique et satirique qui décape. Entre modernité piquante et humour au vitriol, la série revisite l’Histoire avec une originalité audacieuse. Voici donc 5 bonnes raisons de se lancer dans ce nouveau programme en costumes.
Pour replonger dans l’Histoire en s’amusant
Si The Great se détache de la vérité historique, la série reprend tout de même les grandes lignes de la vie de Catherine II. Impératrice de Russie de 1762 à 1796, la souveraine a connu un parcours étonnant, marqué par un mariage sans amour avec l’empereur Pierre III. Tony McNamara se penche donc sur cette relation si particulière entre les deux époux, qui les a conduit vers une spirale infernale de complots. Inspiré par la cruauté de l’époque et l’hypocrisie ambiante, le scénariste australien joue donc avec ces esprits calculateurs et malins et en fait les héros d’une satire désopilante, à la limite de l’absurde. La narration a beau tricher un peu avec les faits, elle permet tout de même de se familiariser avec ces grandes figures de la couronne russe, tout en se divertissant. Idéal pour se cultiver sans même s’en rendre compte.
Pour voyager dans le passé
Rien de tel pour déconnecter de la réalité qu’une fiction en costumes. Vêtements d’époque, perruques travaillées et décors majestueux, The Great propose ainsi une véritable immersion dans le faste du XVIIIe siècle. Entre les couleurs chatoyantes et les costumes somptueux, la série recrée un monde passé, dont le luxe décadent rappelle un certain Marie-Antoinette de Sofia Coppola. De quoi s’évader quelques instants dans les pages des livres d’Histoire et profiter d’un dépaysement total.
Pour son incroyable duo de comédiens
Portée par Elle Fanning et Nicholas Hoult (X-Men : Le Commencement), la série jouit d’un véritable duo de stars. La jeune Américaine de 22 ans endosse ainsi le rôle de la souveraine avec une candeur désarmante, qui sert à merveille son caractère empreint de malice et de ruse. Derrière ses traits enfantins, se cache en réalité un Machiavel débordant de ressources, qui offre alors à The Great un visage plein de surprise. Quant au comédien anglais, il parvient sans mal à se faire détester grâce à un machisme exacerbé, doublé d’un despotisme sans faille. Le tout, remonté par des piques au vitriol, qui ne sont pas sans rappeler l’humour tranchant des Britanniques.
Pour ses dialogues abrasifs
Signés par une plume mutine, les dialogues de The Great s’enrichissent d’un humour caustique, qui ne manque pas d’acidité. Avec des punchlines perforantes et une impertinence aussi osée qu’inattendue, la série propose un véritable travail de style terriblement croustillant. Les échanges entre les personnages sont vifs, relevés, épicés. Un script loufoque et saugrenu, qui permet d’appréhender l’histoire avec un regard décalé.
Pour son héroïne féministe
Délicate fleur lancée dans un panier de crabes, Catherine II doit très vite laisser sa naïveté et sa douceur de côté pour survivre dans cet univers impitoyable. Et si à cette époque les femmes sont relayées au second plan, la souveraine trouve très vite le moyen de tirer son épingle du jeu. Maîtresse de la fourberie et redoutable stratège, elle va élaborer son propre plan pour se hisser à la tête de la Russie. Pas question pour elle d’être cantonnée à un rôle de procréatrice, la jeune femme vise plus haut. Elle va donc tout faire pour réaliser ses rêves et devenir la personne la plus puissante du pays. Habitué à écrire des personnages féminins impétueux, avec notamment La Favorite et Cruella, Tony McNamara dresse une fois encore un joli portrait de femme forte et déterminée, symbole de féminisme dans un monde où les hommes règnent en maîtres.
Alexia Malige
Journaliste - Secrétaire de rédaction