Sex Education : avez-vous remarqué cette incohérence dans la série Netflix ?
Publié le Par Marion Le Coq
Sex Education est LA nouvelle teen série de Netflix dont tout le monde parle. Touchante, drôle et un brin déjantée, elle parle de sexe de façon juste et sans tabou. Cependant, il y aurait une belle incohérence dans le show.
Après 13 Reasons Why et les Etats-Unis, Elite et l’Espagne, c’est au Royaume-Uni que se déroule la dernière teen série de Netflix. Et si les accents des acteurs et leur langage ne trompent pas, les décors sont eux moins réalistes, notamment en ce qui concerne le lycée qui semble plus inspiré des établissements américains.
La ville où se déroule les événements de Sex Education n’est jamais donnée, mais la rareté des bus et le paysage environnant laissent à penser qu’il ne s’agit pas d’une grande métropole. Or, le lycée de Moorfield est énorme, en témoignent les nombreux couloirs et portes de casiers qu’on peut voir au fil des épisodes. Les haut-parleurs se trouvant dans chaque salle ou encore la taille des équipements sportifs ne sont pas du tout représentatifs des lycées britanniques si on en croit Digital Spy.
Mais où la série se déroule-t-elle ?
De plus, dans la plupart des écoles au Royaume-Uni les élèves doivent porter un uniforme, ce qui n’est pas du tout le cas dans Sex Education, où les élèves sont libres de porter ce qu’ils veulent. Au final, beaucoup de scènes font écho à des classiques de teen séries américaines, comme le bal de promo ou les grosses soirées avec un jeu de beer pong. Il semblerait que la série de Netflix ait eu une volonté de représenter un lycée plus à l’américaine qu’à la mode british, sûrement pour toucher une audience plus large.
Sans compter que les dialogues font parfois office de piqûre de rappel, en nous indiquant qu’on est bien en Angleterre quelque part. On pense notamment à ce moment où Aimee dit que Jackson va probablement devenir président avant que Maeve rappelle « nous n’avons pas de président dans notre pays ». Eh oui, ils ont la Reine et un Premier Ministre.
Marion Le Coq
Journaliste