Ruby, l’ado Kraken : Chelsea est-elle inspirée de La Petite Sirène de Disney ?
Publié le Par Alexia Malige
Après Le Chat Potté 2, les studios DreamWorks reviennent au cinéma avec leur nouveau film d’animation, Ruby, l’ado Kraken. Une histoire originale au coeur de l’océan, qui met en lumière différentes créatures marines, dont une jeune sirène prénommée Chelsea. Cette dernière a-t-elle été inspirée directement par le personnage d’Ariel créé par Disney ? Le réalisateur répond.
La ressemblance n’a échappé à personne ! Entre la crinière rouge et le débardeur vert d’eau, la sirène Chelsea a beaucoup en commun avec l’iconique Ariel de Disney. Toutefois, si le nouveau personnage DreamWorks introduit dans Ruby, l’ado Kraken a tout pour rappeler aux spectateurs la fille du roi Triton grâce à son apparence flamboyante, il n’en va pas de même dans son comportement. Soucieuse de son physique et pleine de confiance en elle, la lycéenne est plutôt présentée comme une jeune fille populaire et adulée par les élèves, qui n’a aucun scrupule à écraser les autres pour se mettre en avant. Une forte personnalité bien éloignée de celle de la douce et discrète Ariel.
Face à ce contraste criant, certains se sont donc interrogés sur le personnage, le considérant comme une parodie de la princesse du monde enchanté. Une hypothèse démentie par le réalisateur Kirk DeMicco, qui affirme que Chelsea n’a rien à voir avec le film Disney.
Ruby, l’ado Kraken destiné à « casser les stéréotypes »
Interviewé par Serieously à l’occasion du festival du film d’animation d’Annecy, Kirk DeMicco s’est confié plus en détails sur le processus de création de la sirène dans Ruby, l’ado Kraken. Le réalisateur a alors assuré que la belle chevelure rousse de Chelsea n’avait pas été conçue dans le but de parodier Disney, mais tout simplement pour des raisons d’esthétique.
« On a essayé de nombreuses couleurs différentes, mais c’était vraiment plus impactant lorsqu’elle avait cette chevelure flamboyante », a-t-il expliqué. Et si cette dernière n’a, semble t-il, aucun lien avec Ariel, le fait qu’elle soit présentée comme l’antagoniste principale du film contribue tout de même à défaire certains clichés véhiculés par les différentes histoires racontées aux enfants depuis la nuit des temps, dont celle de La Petite Sirène.
« On voulait casser les stéréotypes », poursuit-il. « On voulait donner une autre image du Kraken, considéré traditionnellement comme un monstre, et faire de même avec la sirène ». Le côté vaniteux de Chelsea s’est donc imposé rapidement à l’esprit des réalisateurs, qui l’ont ensuite développé avec humour. « On aimait l’idée de la peste de la mer, une fille populaire qui pourrait être méchante par le simple fait d’être aussi populaire », s’est-il amusé. Un personnage perfide donc, qui brise ainsi le mythe de la gentille sirène altruiste, prête à sauver les matelots naufragés.
Alexia Malige
Journaliste - Secrétaire de rédaction