Riviera, Julia Stiles : « J’ai adoré jouer une anti-héroïne aussi forte » (interview)
Publié le Mise à jour le Par Aurélia Baranes
Riviera a débuté vendredi 16 juin dernier sur la plateforme de SFR Play. Pour l'occasion, c'est sous le soleil parisien que la rédaction de Serieously a rencontré l'héroïne de cette nouvelle série, Julia Stiles.
« Derrière chaque grande fortune, il y a un grand crime« , écrivait Balzac. Une phrase qui a fait écho aux producteurs de la série, qui ont décidé de s’en inspirer pour imaginer Riviera. Évoluant dans l’univers luxueux et paradisiaque de la Côte d’Azur, le show suit Georgina, incarnée par Julia Stiles (vue notamment dans la série Dexter), une jeune curatrice d’art américaine. Sa vie va, malheureusement, voler en éclat lorsque Constantine, son riche mari, est présumé mort dans l’explosion d’un yacht dans la baie de Monaco. Un drame qui la conduira à découvrir de nombreux secrets sur l’homme qui partageait sa vie.
Serieously : Qu’est-ce qui vous a attiré dans le script de Riviera ?
Julia Stiles : J’ai été très attirée par le cadre qui est magnifique (le sud de la France,ndlr). J’ai adoré qu’on ait des paysages cinématographiques, du luxe et du glamour. Mais ce qui m’a surtout plu, c’est l’idée de jouer une anti-héroïne si forte. Au début, Georgina semble si naïve et innocente mais, rapidement, on se rend compte qu’on l’a sous-estimée. J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer cette transformation.
Et que pensez-vous de cette évolution de votre personnage ?
C’était vraiment amusant à jouer. Ce que j’ai préféré, c’est d’incarner un personnage pendant dix épisodes sur une période de dix heures, contre une heure trente dans un film. Il est intriguant de voir où Georgina va, elle qui semblait si naïve. La fin de la saison est très surprenante et choquante. Elle entraîne Georgina dans une position intéressante, qui j’espère, pourra être explorer dans une deuxième saison.
Quel a été votre plus grand challenge pour jouer ce rôle ?
Montrer comment elle doit gérer le deuil et toutes les tragédies qui lui en découlent. Tout particulièrement dans le premier épisode lorsqu’elle apprend le décès de son mari. Comment elle gère son chagrin était très intéressant pour moi. Avec elle, j’ai dû avoir une approche différente parce qu’elle n’est pas le genre de personnage qui va pleurer devant les autres. Elle est plus dans le dénie, elle n’accepte pas la situation.
Avez-vous une anecdote sur la série ?
Alors, évidemment, lorsque l’on tourne, il est interdit de boire. On ne boit donc pas vraiment de l’alcool durant les scènes car sinon on finirait vite soûl et on serait ingérable. Je pense que le pire, c’est quand on fait croire qu’on boit du champagne à l’écran, parce que l’on doit mettre du sel dans notre boisson pour que ça fasse des bulles. Du coup, je déteste ça ! (rires)
Le tournage s’est effectué dans plusieurs villes du sud de la France. Du coup, qu’est-ce que vous avez préféré ?
J’ai adoré la culture française, la nourriture, la langue. C’était très intéressant de vivre à Nice et non pas seulement l’été, mais aussi à l’automne et pendant l’hiver car c’est beaucoup plus calme. J’aime vraiment tout ici et même la nourriture à un goût meilleur. Mais ce que j’aime par dessus tout, ce sont les horaires de travail en France. Aux États-Unis, on travaille au minimum douze heures par jour, alors qu’en France, il y a une limite. Je serais la plus heureuse d’échanger ça !
Propos recueillis par Roxane Mansano
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Aurelia Baranes
Co-fondatrice - Directrice de Publication