Riverdale : Lili Reinhart doit encore se battre contre le body-shaming
Publié le Par Marion Le Coq
Lili Reinhart aka Betty Cooper dans Riverdale a une nouvelle fois dû faire face à des commentaires déplacés sur son corps et s'est empressée de répondre sur Twitter.
Article du 4 juillet 2018
La lutte des stars de Riverdale contre le body-shaming est loin d’être terminée. Si les deux actrices principales de la série, Camila Mendes et Lili Reinhart ont dû défendre leurs corps à plusieurs reprises sur les réseaux sociaux, cette dernière a encore fait l’objet de remarques déplacées. L’interprète de Betty Cooper vient de participer à un photoshoot pour le magazine Harper’s Bazaar dans lequel elle se confie sur ses insécurités vis-à-vis de son corps, en étant très honnête. On peut notamment l’entendre dire : « Marilyn Monroe avait des formes : elle avait des seins et elle n’avait pas une taille de 60 centimètres. C’est très inspirant pour moi et cela m’aide à penser que mon corps peut être accepté ».
"Marilyn Monroe was a curvy girl: she had boobs and she didn’t have a 24-inch waist. To me that’s really inspiring and makes me feel like my body can be accepted." —@lilireinhart channels the icons of Old Hollywood and talks life in the spotlight: https://t.co/z7b8GMWfej pic.twitter.com/SO0JK7B5wk
— Harper's Bazaar (@harpersbazaarus) July 2, 2018
Mais là encore, certains ont trouvé moyen d’y redire. Alors que dans Riverdale on lui a plusieurs fois dit qu’elle n’était pas assez mince, ici on lui reproche de se plaindre « pour rien ». Un internaute a laissé un commentaire sous le post du magazine disant : « Il faut que vous arrêtiez de laisser une plateforme à des filles qui ressemblent à Gigi Hadid pour parler de comment leurs corps ‘ne sont pas acceptés’ comme si elles n’appartenaient pas au standard de l’industrie. C’est épuisant. »
y'all need to stop letting girls built like Gigi Hadid a platform to talk about how their bodies "aren't accepted" like they're not the industry standard. it's tiring.
— oh, bite me (@abelsbbygirl) July 3, 2018
Ni une ni deux, Lili Reinhart s’est emparée de son clavier afin de répondre, argumentant que ce genre de commentaire ne fait que renforcer le body-shaming, expliquant que tout le monde, peu importe son corps, a le droit d’avoir des insécurités.
My body is not like hers. Thought that was quite obvious. Insecurity exists outside the limits of a certain dress size. You’re not helping the problem. https://t.co/23mH17imz0
— Lili Reinhart (@lilireinhart) July 3, 2018
« Mon corps n’est pas comme le sien. Je pensais que c’était clair. L’insécurité existe au-delà de la taille de robe qu’on peut faire. Tu ne fais pas avancer le problème. »
Telling someone they don’t deserve to feel insecure because their body is “fine” or “just like” whomever.. is wrong. That’s part of the problem. That’s part of body shaming.
— Lili Reinhart (@lilireinhart) July 3, 2018
« Dire à quelqu’un qu’il n’a pas le droit d’avoir des insécurités à propos de son corps parce qu’il est ‘bien’ ou ‘qu’il ressemble’ à untel… est mauvais. Cela fait partie du problème. Ça fait partie du body-shaming. »
I will never understand how someone can be so cowardly as to hide behind their phone and tell a stranger that their feelings are irrelevant and considered “whining,” just because they think you represent some ideal figure or shape.
— Lili Reinhart (@lilireinhart) July 3, 2018
« Je ne comprendrais jamais comment quelqu’un qui peut se cacher lâchement derrière son téléphone et dire à un inconnu que ce qu’il ressent n’est pas pertinent et considéré comme « des pleurnicheries » juste parce qu’ils pensent que vous représentez une certaine silhouette ou forme. »
I hope this example helps show you a significant problem that’s going on today with young boys and girls. This is why people with mental health issues- depression, eating disorders, body dismirphia— sometimes don’t get the help they need because they’re shamed into being quiet.
— Lili Reinhart (@lilireinhart) July 3, 2018
« J’espère que cet exemple vous aidera à voir cet important problème actuel avec les jeunes filles et garçons. C’est pour cette raison que les gens souffrant de maladies mentales – dépression, trouble de l’alimentation, trouble de l’image – ne reçoivent pas l’aide dont ils ont besoin parce qu’on les pousse à rester silencieux ». Voilà qui a le mérite d’être dit.
Marion Le Coq
Journaliste