Richard Gere : « Petit film minuscule », « personnage criminellement sous-écrit », l’acteur balance sur Pretty Woman
Publié le Par Mathilde Fontaine
Invité à la 81e édition de la Mostra de Venise pour recevoir l’Inspirational Award, Richard Gere est revenu sur l’un des films phare de sa carrière : Pretty Woman. Et si notre cœur bat encore la chamade devant l’histoire d’amour d’Edward et Vivian, c’est loin d’être le cas de l’acteur qui n’a pas hésité à dire ce qu’il pensait réellement de la comédie culte, et de la manière dont était écrite son personnage…
Il y a des informations qui peuvent briser le cœur… et le fait que l’un des acteurs les plus incontournables fustige l’une de nos comédies romantiques préférées en fait partie ! Présent à la Mostra de Venise 2024, Richard Gere a fait crépiter les flashs sur son passage. Le comédien de 75 ans et qui n’a rien perdu de sa classe légendaire a en effet fait à la ville italienne l’honneur de sa présence afin de recevoir l’Inspirational Award.
Accompagné de son fils Homer James Jigme Gere – issu de sa relation avec l’actrice Carey Lowell – Richard Gere a illuminé l’évènement cinématographique grâce à sa bonhomie et son élégance naturelle. Une élégance qui ne l’a pas empêché de dire tout ce qu’il pensait de l’un des films qui l’a révélé au monde entier. Lors de la masterclass qu’il menait et organisée en son honneur, ce 31 août, l’inoubliable Edward Lewis de Pretty Woman ne s’est pas privé de donner son avis sur ce classique du grand écran.
Faisant face à des images du film culte de Garry Marshall, dans lequel il partage l’affiche avec Julia Roberts, Richard Gere s’est confié sur les coulisses de celui-ci, et a confié que son personnage n’avait que très peu d’épaisseur. Et cela au point que lui et le cinéaste ont dû réfléchir à une manière de remédier à la situation, en lui offrant une scène qui n’était à l’origine pas écrite dans le scénario : celle durant laquelle il joue au piano.
Richard Gere au sujet de Pretty Woman : « Je jouais un personnage qui était presque criminellement sous-écrit«
« Je jouais un personnage qui était presque criminellement sous-écrit. Il s’agissait essentiellement d’un costume et d’une bonne coupe de cheveux, a-t-il déclaré en souriant. Garry m’a dit : ‘Que faites-vous dans un hôtel tard dans la nuit ?’ J’ai répondu que (…) il y a généralement une salle de bal ou un bar, donc je trouve un piano et j’en joue. Il m’a dit : ‘Eh bien, faisons quelque chose avec ça. » Marquant un tournant dans sa carrière car la relançant, Richard Gere n’avait pourtant aucune idée à l’époque du raz-de-marée que Pretty Woman allait créer.
« Nous nous sommes amusés à faire ce petit film minuscule, a-t-il avoué. Nous ne savions pas si quelqu’un verrait un jour ce petit film. Personne ne ferait jamais attention à ce petit film. » Un petit film minuscule qui est tout de même devenu le cinquième long-métrage le plus rentable de tous les temps à l’époque de sa sortie en 1990, et qui a rapporté plus de 463 millions de dollars au box-office mondial. Rien que ça !
Mathilde Fontaine
Rédactrice en chef - Journaliste
Rédactrice en chef de Serieously, Mathilde est toujours à l'affut d'une sortie cinéma ou d'une nouveauté séries, sans oublier de regarder en boucle des classiques du grand et du petit écran.