Respect : 3 bonnes raisons de découvrir le biopic sur Aretha Franklin
Publié le Par Alexia Malige
Centré sur le parcours de la chanteuse Aretha Franklin, Respect sort dans les salles de cinéma en ce mercredi 8 septembre. Un film biopic de Liesl Tommy qui retrace l’ascension de cette icône de la chanson avec force et émotion. Voici donc 3 excellentes raisons de se plonger dans le passé de la reine de la soul et de se laisser entraîner par la musique de sa vie.
Une figure féministe
Célèbre pour sa voix unique et ses tubes planétaires, Aretha Franklin est également une véritable icône féministe. Née aux États-Unis en 1942, la chanteuse a été élevée dans un monde d’hommes où les femmes étaient encore contraintes à la soumission et l’obéissance. Longtemps sous la coupe de son père, puis de son mari, la jeune femme s’est peu à peu émancipée du contrôle patriarcal et a su faire valoir ses droits et sa liberté. Un combat difficile, qu’elle aura mené dans la douleur… Victime de nombreuses violences physiques et morales de la part des différents hommes de son entourage, l’artiste est parvenue à faire face et à construire sa légende malgré les souffrances infligées. Le film Respect met ainsi en lumière son parcours de femme à travers son parcours de chanteuse et dresse alors le portrait d’une battante, prête à tout pour exister.
Jouant entre narration et musique, Liesl Tommy (The Walking Dead, Jessica Jones) fait donc le choix de rythmer l’histoire du long-métrage avec des titres engagés, tels que Respect ou Think. Des morceaux connus dans le monde entier, qui prennent ici tout leur sens en s’appuyant sur le vécu tumultueux du personnage. Une manière de redécouvrir les paroles de ses chansons et d’en saisir toute la profondeur, ainsi que l’émotion.
Courage et activisme
En parallèle de sa carrière, Aretha Franklin s’est toujours battue pour défendre les droits civiques des Afro-américains et n’a jamais abandonné sa vie d’activiste. De sa tendre enfance à sa mort, la reine de la soul a milité contre la discrimination raciale, faisant entendre sa voix lors de manifestations et autres marches organisées pour la cause. Fidèle amie de Martin Luther King et grande admiratrice d’Angela Davis, l’interprète de I Say A Little Prayer a fait preuve d’engagement toute sa vie, prônant l’égalité pour tous.
Respect montre donc ce pan important de sa vie, en s’intéressant aux tournées qu’elle faisait, jeune, avec son père – le pasteur baptiste Clarence Franklin – tout comme à sa participation aux grands rassemblements du mouvement ou encore à ses prises de paroles en public. De quoi découvrir un autre côté de l’artiste, qui menait plusieurs batailles avec courage et détermination.
La naissance d’une étoile
Si Respect met beaucoup en valeur la vie personnelle d’Aretha Franklin afin d’expliquer ses failles et ses fêlures, son incroyable ascension professionnelle reste bien sûr le fil conducteur de l’histoire. Chanteuse née, cette dernière a partagé très tôt sa passion avec le public. De ses performances dans l’église de son père aux immenses salles de spectacles des plus grandes villes du monde, le long-métrage raconte la montée en puissance de la diva, devenue l’une des vedettes plus célèbres de la scène musicale. Entre les albums invendus, les idées trop classiques et les projets risqués, le film explore la météo difficile et incertaine de cet univers impitoyable. Idéal pour mieux comprendre l’envers du décor, mais également apprécier le prix du succès.
Au casting, on retrouve Jennifer Hudson dans le rôle-titre, accompagnée par Forest Whitaker (Clarence Franklin), Marlon Wayans (Ted White), Audra McDonald (Barbara Franklin), Marc Maron (Jerry Wexler) ou encore Tituss Burgess (James Cleveland).
Retrouvez Respect dans les salles de cinéma, à partir du mercredi 8 septembre.
Alexia Malige
Journaliste - Secrétaire de rédaction