Raya et le dernier dragon : 5 choses à savoir sur le nouveau film d’animation Disney

Arrivé ce vendredi 4 juin sur Disney+, Raya et le dernier dragon propose une aventure pleine de couleur et de magie au cœur de l’Asie du sud-est. Un voyage poétique et amusant porté par les thèmes de la confiance et du vivre ensemble. Focus sur ce nouveau film d’animation des studios Disney.

Entre imaginaire et cultures d’Asie

Pensé comme une ode à l’Asie du sud-est, Raya et le dernier dragon ne s’inspire pas d’un État en particulier, mais de chacun des onze pays qui composent cette région du monde. Le royaume de Kumandra est ainsi divisé en cinq terres – Dos du Dragon, Cœur du Dragon, Croc du Dragon, Griffe du Dragon et Queue du Dragon – qui mettent toutes en lumière différents peuples et traditions. Afin de rendre compte le plus fidèlement possible de la richesse culturelle de ces endroits, les scénaristes du film ont voyagé au Laos, en Indonésie, en Thaïlande, au Vietnam, au Cambodge, en Malaisie ou encore à Singapour. Autant de lieux et de découvertes fascinantes, qui leur ont ensuite permis de créer un univers foisonnant de ces trésors d’Asie.

Les traditions respectées dans les détails

Soucieux de traiter l’histoire et les coutumes avec le plus grand respect, Disney a, par ailleurs, fait appel à des anthropologues, des architectes, des danseurs, des musiciens et des linguistes, capables de retranscrire l’ambiance générale de ces territoires. Chaque détail a ainsi été étudié pour rendre le meilleur des hommages et rien n’a été laissé au hasard. Les scènes d’arts martiaux ont, par exemple, toutes été chorégraphiées par une experte, qui s’est employée à mêler différents styles de combat tout en conservant un réalisme essentiel. Pencak Silat, Kali Arnis Eskrima, Muay Thaï ou Krabi Krabong, chaque geste vient d’une discipline singulière de cette région d’Asie et met ainsi en avant différents styles tout en préservant une cohérence d’ensemble.

 La mythologie de Raya et le dernier dragon

Désireux de parler de l’Asie à travers des symboliques fortes, les scénaristes Qui Nguyen et Adele Lim ont choisi de se plonger dans la mythologie du dragon. Occupant une place de choix dans la plupart des cultures asiatiques, cet être magique et majestueux est ainsi devenu une figure centrale de l’histoire sous les traits de Sisu. Loin du terrifiant dragon cracheur de feu, ce personnage est lié à l’eau et s’inspire davantage du Naga, une créature proche du serpent présente dans certaines légendes d’Asie.

Un féminisme assumé 

En parallèle de la dimension fantastique, les auteurs de Raya et le dernier Dragon se sont attachés à transmettre un message féministe en accord avec les idéaux de ces pays. Cette région du monde possédant une véritable tradition de femmes de pouvoir et de guerrières, il semblait évident d’articuler une histoire autour d’une jeune battante pleine de courage. Et si Raya se montre brave et téméraire, Nammari et Virana ne sont pas en reste. La mère et la fille à la tête de Croc du Dragon représentent, elles aussi, une force féminine impressionnante, tout comme la dragonne Sisu.

Un compagnon adorable et énigmatique

Comme tout long-métrage d’animation Disney qui se respecte, Raya et le dernier dragon met en scène un petit animal mignon. Ici, il s’agit donc de Tuk Tuk, une créature étonnante et terriblement mystérieuse, qui tient bien sûr son nom des célèbres moyens de transport asiatique. Avec un design à la fois réaliste et chimérique, le compagnon de Raya intrigue. Est-ce un être vivant réel que l’on trouve dans les pays d’Asie ou une folle invention des dessinateurs ? La réponse n’est pas évidente au premier coup d’œil. Selon ses créateurs, Tuk Tuk est en réalité un hybride, inspiré du cochon, de l’insecte et du tatou. Une sacrée chimère, qui n’a pas fini de vous faire fondre !

Découvrez Raya et le dernier dragon à partir de ce vendredi 4 juin sur Disney+.