Quelqu’un doit mourir : la sérieuse obsession de la semaine
Publié le Mise à jour le Par Marion Le Coq
Changement de décor, d'ambiance et même de siècle avec la nouvelle sérieuse obsession de la semaine. Après The Walking Dead : World Beyond, cap sur la nouvelle mini-série hispanique de Netflix : Quelqu'un doit mourir.
C’est quoi ?
Le créateur de La Casa de Las Flores est de retour avec un nouveau drame pour Netflix : Quelqu’un doit mourir (Algien tiene que morir, en version originale). Cette mini-série hispano-mexicaine va vous plonger dans l’Espagne conservatrice des années 50 quand un jeune homme se voit forcer de rentrer du Mexique alors que sa famille veut lui faire rencontrer sa future fiancée. Mais, voilà, celui-ci ne revient pas seul ! Un certain Lazaro l’accompagne, danseur de ballet.
Y’a qui ?
Les fans d’Elite seront heureux de retrouver Ester Expósito AKA Carla, dans un tout nouveau rôle dans Quelqu’un doit mourir. À ses côtés, on retrouve notamment Cecilia Suárez (La Casa de Las Flores), Ernesto Alterio (Narcos : Mexico), Alejandro Speitzer (La Reina del Sur), Carlos Cuevas (Merlí), Isaac Hernández, Mariola Fuentes (Instinto) ou encore Carmen Maura (Y’a pas d’âge).
C’est quand ? C’est où ?
La mini-série Quelqu’un doit mourir sort sur Netflix le vendredi 16 octobre et ne contient que 3 épisodes de 50 minutes.
C’est un peu comme…
Difficile de ne pas penser à Alta Mar en voyant les prémices de Quelqu’un doit mourir. Si cette dernière se passe quelques années plus tard, le contexte historique est plus ou moins le même et toutes deux abordent un thème commun : la famille. Et, surtout, les secrets qui l’entourent. Dans un monde où les apparences sont trompeuses, le spectateur doit alors démêler le vrai du faux.
En revanche, Quelqu’un doit mourir semble également mettre un point d’honneur à aborder des sujets de société tabous pour l’époque un peu comme a pu le faire Downton Abbey à la sienne. La série de Julian Fellowes apparaît certes comme une recueil d’histoires plus joyeuses mais a, au sein de ces six saisons, certaines intrigues assez sombres. La famille y est bien évidemment omniprésente et les questions politiques, d’émancipation de la femme ou d’orientations sexuelles ont été abordées avec justesse.
Le détail qui change tout
Manolo Caro, créateur de la série, s’essaye à un tout nouveau genre avec Quelqu’un doit mourir. S’il conserve le prisme de la famille, la comédie laisse place au drame dans ces trois épisodes teintés d’une sobriété qui semble très loin de la décadence de La Casa de Las Flores. Une sobriété et un ton qui se veulent plus oppressants pour coller avec l’époque historique à laquelle se déroulent les faits, sous le régime totalitaire de Franco.
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Marion Le Coq
Journaliste