Plus Belle la Vie, Demain Nous Appartient : les séries françaises sont touchées par une grève des techniciens

Coup dur pour les séries françaises. Plusieurs fictions et feuilletons phare du petit écran sont à l’arrêt depuis qu’une grève des techniciens sévit sur les plateaux de tournage. Découvrez les programmes qui sont touchés et surtout, les raisons qui ont poussé les professionnels de l’audiovisuel à faire grève.

Après la grève des acteurs et des scénaristes qui a sévi outre-Atlantique pendant plusieurs mois, retardant le tournage et la production de plusieurs séries, c’est au tour de nos fictions françaises d’être touchées par un mouvement social.

Le quotidien régional La Provence a expliqué ce jeudi 7 décembre 2023 dans ses colonnes que des techniciens sons, lumières et caméras ont décidé d’arrêter de travailler pour rejoindre le Syndicat des professionnels des industries de l’audiovisuel et du cinéma CGT (SPIAC-CGT), afin de faire grève pour avoir une hausse de salaire de 20%.

De Plus Belle la Vie à HPI, voici les séries impactées par la grève des techniciens

Les séries phare de TF1 sont dans la ligne de mire du mouvement social. Plusieurs techniciens qui travaillent pour HPI ou encore Léo Matteï ont décidé de faire grève tant qu’ils n’ont pas leur hausse de salaire. Le retour de Plus Belle la Vie, rebaptisée Plus belle la vie, encore plus belle, qui est prévu pour le 8 janvier 2024 pourrait être retardé. Les feuilletons quotidiens Demain nous appartient et Ici tout commence sont aussi touchés par le mouvement social, puisque le tournage a été interrompu deux jours, à savoir ce mercredi 6 décembre et jeudi 7 décembre 2023.

Les fictions ne sont pas les seuls programmes à être touchés par cette protestation. Plusieurs émissions sont impactées, comme Top Chef et La France a un incroyable talent, mais aussi Vendredi tout est permis. Pour l’instant, les techniciens ont décidé de faire grève un à deux jours par semaine. Mais le quotidien La Provence précise qu’ils sont prêts à passer à quatre jours de grève s’ils n’obtienne pas la hausse de salaire demandée. Affaire à suivre.