Parents, mode d’emploi : on a parlé gosses et séries avec Alix Poisson et Arnaud Ducret
Publié le Mise à jour le Par La rédaction Serieously
La rédaction de Serieously a visité les plateaux de tournage de la série Parents, mode d'emploi récemment ! La série aux 3,7 millions de téléspectateurs n'a clairement pas fini de ravir les aficionados de France 2. Découverte côté coulisses.
En plein tournage de la septième saison de Parents, mode d’emploi dans une (sublime) maison de Sèvres, les acteurs Alix Poisson (Isabelle) et Arnaud Ducret (Gabriel) nous ont accordé une interview. L’occasion idéale pour parler séries, challenges… et gamins.
On a pu voir ce matin que votre rythme de tournage était très intense. À quoi ressemble votre journée type ?
Arnaud Ducret : C’est vrai que c’est assez intense, moi personnellement je pars très tôt de chez moi, entre 6h30 et 7h, l’équipe doit être à 8h15 sur les tournages. On enchaine sur le maquillage, habillage, coiffure… on doit absolument être prêt pour 9h. Ensuite on est sur du tournage non stop jusqu’à 18h ou 18H30. On se débrouille pour avoir 11 minutes « utiles » par jour, à savoir que ces 11 minutes seront utilisées ensuite à l’écran.
Alix Poisson : Il faut savoir que tourner 11 minutes utiles par jour, c’est vraiment beaucoup. Au cinéma la plupart du temps on fait entre deux et trois minutes par jour qui seront ensuite utilisées à l’écran. En télé c’est plutôt 7 ou 8 minutes.
A.D : oui c’est énorme et en même temps c’est une gymnastique géniale, ça nous forme énormément sur les films ou séries qu’on tourne à côté, on est toujours prêt pour l’action.
Vous diriez que votre plus gros challenge de tournage c’est ça ? Le fait de devoir être si efficace en si peu de temps ?
A.D : Complètement ! Il ne faut pas flancher, garder le rythme et apprendre des textes assez rapidement. Il ne faut pas laisser la fatigue nous envahir.
A.P : Clairement, on en parlait récemment c’est également très difficile de garder la même sincérité de nos personnages tous les jours. Il ne faut pas se mécaniser, être en pilote automatique, on doit toujours essayer d’un peu plus développer le personnage.
Effectivement avec des séries à format court comme Parents mode d’emploi, on peut aussi facilement avoir des personnages très clichés…
A.D : oui, on a de la chance sur cette série car je trouve que ce n’est pas le cas. J’essaye toujours de me poser avant une scène et de me demander comment les gens réagiraient vraiment dans ces situations, je veux que ce soit le plus réaliste possible. Pour mieux se réinventer, on n’hésite pas parfois à échanger des rôles, des répliques. Quand une situation irait typiquement à Isabelle, on essaye de voir si finalement on ne peut pas offrir l’histoire à Gaby plutôt que de rentrer dans un cliché… et ça fonctionne !
L’autre point qui peut emmener une part de « vraie » et de sincérité dans la série, c’est le fait de tourner en décors réel. Est-ce agréable pour vous de quitter le côté « plateau » au quotidien ?
A.D : C’est vrai que c’est génial et en même temps, il y a des avantages et des inconvénients. Tous les bureaux de la prod sont dans cette maison, il faut parfois faire très attention. La preuve, on répond par exemple là à une interview et en même temps, une scène est tournée en bas. Ce qui est par contre génial avec cette maison, ce sont les rapports et les jeux avec la lumière, très naturelle qui fait aussi ressortir ce côté famille.
A.P : Ce qui est très agréable c’est que cette maison est devenue celle de tout le monde. L’équipe est la même depuis le début en grande partie, donc c’est vraiment la maison d’une famille reconstituée, celle de notre team.
La série est très suivie, il y a de nombreux fans… vous le ressentez au quotidien ?
A.P : On arrive à avoir une vie normale mais c’est vrai que les gens nous reconnaissent assez souvent dans la rue… je pense que j’ai de la chance parce que j’ai toujours eu des mots très bienveillants. Des gens qui ont des enfants et qui s’identifient comme des histoires plus marquantes ! Je me souviens avoir été hyper touchée une fois par une dame dans un supermarché, qui est venue me voir pour me dire « écoutez, j’ai 4 enfants, depuis un an je suis seule pour les élever, si j’ai des journées vraiment lourdes je me regarde le replay à minuit, ça me fait un bien fou ».
A.D : Le vrai inconvénient je dirai, c’est que la série s’appelle « Parents, mode d’emploi ». Et moi j’ai un enfant de 5 ans donc par exemple cet été nous étions en vacances et il a eu une journée un peu plus difficile que d’autres… et là je voyais TOUS les gens qui me regardaient, avec la petite vanne habituelle type « alors, t’as pas le mode d’emploi ?« . C’est idiot, ça serait comme aller voir Stallone pour Rambo et lui dire « tiens y’a une attaque, tu peux aller tous nous sauver stp ?« . Heureusement qu’on a aussi de très bonnes surprises, notamment avec des enfants qui viennent nous voir.
Serieously étant un site 100% séries, pouvez-vous nous dire si vous en suivez beaucoup ?
A.P : Moi je suis plutôt du genre à bien sélectionner mes séries et les savourer. La dernière en date c’est Big Little Lies, complètement exceptionnelle. L’autre que j’ai adoré c’est The Night Of, à couper le souffle !
A.D : Moi je suis un grand grand fan de Stranger Things et The Walking Dead. J’ai adoré True Detective aussi… et là je me suis lancé dans The Keepers, la série-documentaire de Netflix, qui est juste énorme. C’est glaçant mais incroyable.
Propos recueillis par Aurélia Baranes
Retrouvez de nouveaux épisodes de Parents, Mode d’emploi dès ce soir sur France 2 à 20h50.
À savoir sur Parents Mode d’emploi : si vous loupez un épisode un soir, pas de panique ! Ils sont disponibles dès le lendemain… sur Youtube. Vous n’avez plus d’excuse.
La rédaction Serieously
contact@serieously.com