« On serait devenus complètement fous… » : une star dévoile les conditions de tournage cauchemardesques de La Ligne Verte

Le tournage du chef-d’oeuvre de Frank Darabont, La Ligne Verte, fut loin d’être évident pour les acteurs. Sam Rockwell, qui prête ses traits à William « Billy the Kid » Wharton dans le film, se confie.

Adapté du roman éponyme de Stephen King, le film La Ligne Verte est sorti dans les salles de cinéma en 1999. Porté à l’écran par Tom Hanks et Michael Clarke Duncan, le long-métrage raconte l’histoire de Paul Edgecomb, ancien gardien-chef d’un pénitencier en Louisiane dans les années 1930. Dans le cadre de l’écriture de ses mémoires, il revient sur l’affaire John Coffey, cet homme condamné à mort pour le viol et le meurtre de deux fillettes. 

Un film qui a bouleversé des millions de spectateurs à l’époque et qui est devenu culte au fil des années. Pour cause, La Ligne Verte traverse les époques et les générations grâce à ses multiples rediffusions télé ou encore sa présence sur les plateformes de streaming. 

Pourquoi le tournage du film La Ligne Verte était-il pénible ?

Mais, si le long-métrage de Frank Farabont a marqué de son empreinte le cinéma américain, il n’a pas laissé le meilleur des souvenirs à ses acteurs. En cause notamment, des conditions de tournage cauchemardesques. Interrogé au moment de la sortie en salles du film, par le média spécialisé Entertainment Weekly, Sam Rockwell s’est exprimé à ce sujet.

« On serait devenus complètement fous sans distractions, comme Gene Wilder et Richard Pryor dans ce film de prison » raconte l’acteur. Ainsi, afin de s’occuper entre deux prises, Sam Rockwell a réalisé son propre film lors du tournage de La Ligne Verte, une sorte de faux documentaire mettant en scène son personnage de William Wharton aka Billy the Kid alors qu’il s’évade de prison et tente de trouver du travail comme acteur à Hollywood.

« Il rôde dans les studios de la Warner (où était tourné La Ligne Verte, ndlr) à la recherche de Steven Spielberg et dit, ‘Salut, je veux rencontrer Tom Cruise’ » se souvient le principal intéressé.

« Tout était plus drôle que de pleurer toute la journée » Michael Clarke Duncan

Michael Clarke Duncan, qui joue John Coffey dans le film, a alors pris part au faux documentaire de Sam Rockwell sur le tournage. « C’était amusant à faire. Tout était plus drôle que de pleurer toute la journée, ce qui est en gros ce que mon personnage a fait pendant les six mois de production » précise-t-il.

Ce n’est d’ailleurs pas la seule occupation que s’était trouvé Sam Rockwell, sur le tournage de La Ligne Verte. Toujours pour Entertainment Weekly, l’acteur précise que « les barreaux de prison sur le plateau étaient réels » et que « les portes étaient vraiment verrouillées ». Et d’ajouter : « C’est pourquoi Michael Jeter et moi faisions des pas de danse quand les caméras s’arrêtaient ».

Une chose est sûre : l’ambiance était nettement plus joyeuse hors caméra…