Nous les Leroy : l’obsession cinéma de la semaine
Publié le Mise à jour le Par Alexia Malige
Après avoir reçu le Grand prix du Festival international du film de comédie de l’Alpe d’Huez, Nous les Leroy arrive enfin au cinéma en ce mercredi 10 avril. L’occasion de découvrir une aventure familiale bouleversante et particulièrement drôle !
Sommaire
C’est quoi ?
Lassée par un mariage qui ne lui apporte plus rien, Sandrine Leroy annonce à son mari qu’elle veut divorcer. Sous le choc, ce dernier se lance dans une mission sauvetage de la dernière chance et propose à sa femme et ses enfants un week-end nostalgie. Un week-end au cours duquel ils vont revivre les moments forts de leur famille en passant par des lieux qui ont marqué leur vie et leur histoire. Et si l’idée se veut résolument romantique et audacieuse, sa concrétisation va légèrement virer au fiasco…
Y’a qui ?
Après avoir travaillé comme co-scénariste sur les séries La Flamme et Le Flambeau, mais également sur le film Vermines, Florent Bernard se lance avec Nous les Leroy dans la réalisation de son premier long-métrage. Pour l’accompagner dans cette aventure, le cinéaste s’est entouré de Charlotte Gainsbourg (Prête-moi ta main), José Garcia (A fond), Lily Aubry (Alphonse), Hadrien Heaulmé (Candice Renoir), Sébastien Chassagne (Yannick), Jérôme Niel (Vermines), Baptiste Lecaplain (Libre et assoupi) ou encore Simon Astier (Kaamelott). De quoi amener du rire et de l’émotion dans les salles obscures.
C’est un peu comme…
Virée calamiteuse et tentative de renouement familial, avec son roadtrip chaotique, Nous les Leroy s’impose rapidement comme une sorte de Little Miss Sunshine à la française. On y retrouve un couple parental en pleine crise existentielle, qui tente désespérément de sauver l’amour qui lui reste, tandis que les enfants, déjà grands, sont confrontés à des problématiques adultes dont ils se seraient bien passés.
Au fil d’aventures farfelues mêlant symboles du bonheur d’autrefois et désenchantement d’aujourd’hui, la comédie de Florent Bernard surfe ainsi sur une nostalgie touchante et romantique, qui prête également à rire. Avec leurs fêlures, leurs espoirs et leurs rêves brisés, les personnages entreprennent ainsi ce voyage pas franchement prometteur qui pourrait bien réussir à changer leur vie.
L’aspect comique du divorce qui ne se passe pas comme prévu, avec des parents qui régressent au lieu de progresser, rappelle aussi la saga Papa ou Maman, qui mettait en scène un couple séparé qui se déchirait pour ne pas obtenir la garde des enfants. Et s’il ne s’agit pas ici de l’avenir des plus jeunes, on note toutefois que les ruptures sont un puits inépuisable de gags et autres drôleries, qui viennent apporter un peu de douceur et de dérision à une thématique qui peut, souvent, se révéler très sombre.
Le détail qui change tout ?
En plus d’être un premier film, Nous les Leroy est avant tout une oeuvre très personnelle. L’auteur et réalisateur Florent Bernard s’est inspiré de son enfance et de son propre vécu pour écrire l’histoire de la famille Leroy, afin de la rendre le plus sincère possible. Ayant connu la séparation de ses parents dans son adolescence, ce dernier a voulu retranscrire à l’écran ce qu’il avait traversé en espérant apporter du réconfort, de la réflexion, voire des solutions à tous les foyers victimes de problèmes et difficultés relationnels.
Très attaché à ses racines, il a également souhaité tourner dans sa région natale, à savoir la Bourgogne. Le film a donc été principalement filmé là-bas, dans des décors qui lui sont familiers et qu’il a connus depuis sa jeunesse.
Découvrez le film Nous les Leroy dès ce mercredi 10 avril 2024 au cinéma.
Alexia Malige
Journaliste - Secrétaire de rédaction