Marianne : horreur, challenge et Netflix, notre interview de Victoire du Bois (Emma)

Marianne : horreur, challenge et Netflix, notre interview de Victoire du Bois (Emma)

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Marianne sort aujourd'hui sur Netflix. La première série horrifique française de la plateforme promet de terroriser les plus courageux qui décideront de se lancer dans cette folle histoire, plongée dans une sombre Bretagne. La rédaction a rencontré Victoire Du Bois, l'interprète d'Emma pour parler challenge et horreur.

Marianne est la première série horrifique française de Netflix, qu’est-ce qu’il y avait de plus excitant pour vous en acceptant le rôle d’Emma ?

Victoire du Bois : Pour moi, tout était à construire avec Emma, c’était assez dingue et très excitant à la fois. En tant qu’actrice qu’on a pas encore beaucoup été vue dans des rôles importants, c’était aussi très stressant de porter une série, notamment pour Netflix. Le fait de tourner pour une série d’horreur, c’était assez dingue pour moi et développer Emma, il faut l’avouer, un sacré challenge.

On peut en effet considérer Emma comme la parfaite anti-héroïne…

V.D.B : Oui, exactement. Je me suis sentie très proche d’elle, ça me touche beaucoup les personnages comme Emma. Quand on voit certains personnages qui sont un peu trop parfaits, j’ai dû mal à y croire, je ne trouve pas ça très humain. Emma est forte et en même temps, elle a beaucoup de faiblesses, elle galère dans ses relations, elle a un côté un peu exaspérant. Ce que j’adore dans la série, c’est que finalement on découvre son chemin vers la vulnérabilité. C’est le genre d’histoires que j’ai toujours aimé, quand j’étais petite je lisais les Aventures de John Difool, L’Incal, que Jodorowsky a écrit à Moebius. John, c’est vraiment un héros naze, donc ça le rend finalement hyper cool.

Êtes-vous particulièrement fan de l’horreur ?

V.D.B : Je suis avant tout une grande fan de science-fiction mais j’ai vu énormément de films d’horreur puisque j’ai grandi avec des grands frères et grandes soeurs qui m’ont fait voir Braindead, les films de Carpenter, Rodriguez… Une bonne dose d’horrifique quoi ! Mais ma prochaine étape serait de jouer dans une science-fiction.

Peut-être une prochaine occasion avec Netflix alors… en parlant de la plateforme, pensez-vous qu’elle créée des opportunités en France, aussi bien en allant vers un genre peu vu chez nous (une série horrifique) que pour les acteurs ?

V.D.B : Ah ça j’en suis sûre. Ça fait un petit moment que je suis dans ce milieu, les difficultés pour avoir un premier rôle sont inimaginables. Entre les partenaires financiers, les distributeurs, les producteurs, toutes ces personnes qui parient beaucoup d’argent, on privilégie toujours des têtes d’affiche célèbres pour que les films soient vus. Pour les jeunes acteurs comme moi c’est compliqué et je ne sais pas si sans Netflix j’aurai pu avoir une opportunité pareille dans une série qui pourrait être vue mondialement.

Justement, ça doit être un peu stressant de ce dire que partout dans le monde, des personnes vont regarder Marianne ce week-end ?

V.D.B : C’est clair que c’est terrifiant, je peux pas dire le contraire… mais pour moi, ça l’est avant tout parce que je viens du théâtre donc j’ai l’habitude d’avoir une certaine « maîtrise » de mon public, je sais qui est devant moi, ce qu’il peut ressentir etc… et là je dois juste lâcher prise parce que c’est de toute façon trop gigantesque.

Un conseil à donner aux personnes qui vont se lancer dans la série ?

V.D.B : C’est pas mal de la regarder à plusieurs ouais… On peut se lancer dedans seul(e) hein, mais je conseille peut-être de regarder les premiers à plusieurs et de continuer en solo.

Peut-on espérer une saison 2 ?

V.D.B : Oui, je l’espère en tout cas ! Marianne n’est pas imaginé comme une mini-série, il y a une fin ouverte, donc croisons les doigts.

La série est disponible dès ce vendredi 13 septembre sur Netflix.

Aurelia Baranes

Aurelia Baranes

Co-fondatrice - Directrice de Publication

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