Many Saints of Newark : Ray Liotta, « Il n’est pas nécessaire d’avoir vu Les Soprano pour apprécier le film » [Interview]
Publié le Par Eliott Azoulai
À l’occasion de la sortie en salles de Many Saints of Newark – Une Histoire des Soprano, le film prequel de la série culte Les Soprano, la rédac de Serieously a rencontré l’acteur Ray Liotta pour un entretien exclusif.
En ce mercredi 3 novembre 2021, nous célébrons la sortie dans les salles de cinéma du film Many Saints of Newark – Une Histoire des Soprano. Très attendu par les fans, ce prequel de la série culte Les Soprano revient sur la jeunesse de Tony Soprano (joué par Michael Gandolfini, fils de James Gandolfini).
La rédac de Serieously a, à cette occasion, interviewé l’un des acteurs principaux du film : Ray Liotta, qui prête ses traits à Aldo « Hollywood Dick » Moltisanti. Découvrez sans plus tarder cet entretien exclusif.
Comment avez-vous été approché pour le rôle d’Aldo Moltisanti dans Many Saints of Newark ?
C’est un projet dont j’avais entendu parler et je pensais qu’ils n’étaient pas intéressés par moi à cause des Affranchis (film sur la mafia où Ray Liotta joue Henry Hill, ndlr). Mais j’ai toujours voulu travailler avec David Chase (créateur de la série Les Soprano, ndlr). Il y avait un autre projet sur lequel on devait collaborer mais qui n’a pas abouti. J’aime beaucoup son écriture, c’est un homme très dévoué à ce qu’il fait, un passionné et j’aime travailler avec des gens qui ont cette forme d’énergie. Donc je l’ai contacté, nous nous sommes rencontrés et avons discuté. Je suis allé à New York pour le voir et David a dit, « Ce n’est pas parce que tu fais le déplacement que tu vas décrocher le rôle ». Et puis, nous avons déjeuné ensemble pendant un long moment, et ça a marché.
Il paraît que vous avez refusé le rôle de Tony Soprano dans la série Les Soprano. Est-ce vrai ?
Non. J’ai refusé un autre rôle que David Chase m’a proposé dans Les Soprano, alors que la série avait déjà quelques saisons à son actif. Ça ne s’est pas fait. Mais non, cette rumeur est fausse.
Comment avez-vous donné vie à ce tout nouveau personnage de l’univers des Soprano ?
Je m’en suis tenu au script. David a écrit une histoire très intéressante. J’avais vu Les Soprano quelques fois, sans pour autant être un fan inconditionnel de la série, parce que je ne regarde pas beaucoup la télé. Mais j’avais beaucoup aimé ce que j’avais vu.
Si vous deviez donner trois mots pour présenter Aldo, que diriez-vous ?
Oh, en seulement trois mots ?… C’est la famille. Que ce soit la famille de la mafia ou sa propre famille. Ça fait un peu plus que trois mots, mais bon… (Rires)
Quelle a été la scène la plus difficile à tourner pour vous lors du film ?
Toutes les scènes ont été difficiles à tourner car faire un film est difficile. Je ne peux pas dire qu’il y a une scène qui a été plus difficile à faire que les autres. À chaque fois c’est un challenge car il faut faire croire que c’est réel.
Quel a été votre meilleur souvenir sur le tournage de Many Saints of Newark ?
Généralement le meilleur souvenir est quand c’est terminé car on peut se reposer. (Rires)
Que pensez-vous du lien familial qui unit Aldo et Tony ?
Ils n’ont pas vraiment de relation. Mon personnage était à la tête de la famille, puis c’est son fils (Dickie, ndlr) qui a pris la relève. Il parle au jeune Tony, lui vient en aide, lui montre à quoi ressemble ce milieu, même s’il n’a pas vraiment envie d’en faire partie. Aldo a entraîné son fils, et maintenant c’est à lui d’entraîner le jeune Tony.
Pensez-vous que celles et ceux qui n’ont pas vu Les Soprano peuvent aimer Many Saints of Newark ?
Totalement ! Vous savez, je n’ai vu que quelques saisons des Soprano et j’ai apprécié le scénario sans connaître autant de choses que les vrais fans de la série. Le film tient tout seul, et il n’est pas nécessaire d’avoir vu la série pour l’apprécier.
Propos recueillis par Eliott Azoulai.
Rendez-vous dans les salles de cinéma, à partir du 3 novembre, pour aller voir Many Saints of Newark – Une Histoire des Soprano.
Eliott Azoulai
Journaliste