Lupin : comment se termine la partie 2 de la série Netflix ?
Publié le Mise à jour le Par Amandine Rouhaud
Le top départ de la tant attendue partie 2 de Lupin a été donné ce matin même sur Netflix. De quoi connaître l’épilogue des aventures du personnage porté par Omar Sy, que Serieously explicite pour vous dès maintenant.
Attention, cet article contient d’importants spoilers sur Lupin partie 2.
C’est ce vendredi 11 juin que Netflix a présenté à ses abonnés la suite des aventures d’Omar Sy dans la peau d’Assane Diop, Arsène Lupin des temps modernes, toujours en quête de vérité concernant la mort de son père Babakar.
Pour rappel, à la fin de la partie 1 on a quitté Assane à Etretat, le 11 décembre, pour célébrer le jour d’Arsène Lupin (qui marque le jour de l’anniversaire de Maurice Leblanc, l’écrivain du roman) en compagnie de son fils Raoul et de Claire, son ex et mère de son fils. C’est pile à ce moment que le fils de Diop a été enlevé par l’un des hommes de Pellegrini. On retrouve alors Assane, à cet instant précis, au début de la partie 2. Au cours des 5 épisodes que contient ce deuxième chapitre, l’étau va sérieusement se resserrer autour d’Assane Diop. Notamment par l’intermédiaire de Guedira qui, depuis le début, est sur la bonne piste. Piste qui le conduit également jusqu’à Etretat et auprès d’Assane. Les premiers épisodes de la partie 2 nous permettent, en filigrane, d’en savoir plus sur le lien qui unit Assane et Claire. En premier plan, l’intrigue avance notamment du côté de Guedira qui s’octroie les bonnes grâces de Lupin en sauvant son fils de la mort.
Kidnapper Raoul, le fils de Lupin, n’est qu’un prétexte pour Pellegrini pour attirer Assane Diop vers lui. Depuis la partie une, les deux hommes jouent, disons-le, au chat et à la souris. Et, pour le dire franchement, dans cette partie 2 ça commence à vraiment puer pour Lupin. Claire n’en peut plus de ses histoires et des dangers qu’il fait courir à sa famille, Guedira est un peu troublé d’être sur la bonne piste et Pellegrini ne veut qu’une seule chose : la tête d’Assane. Il envoie d’ailleurs Léonard, l’homme du train, directement chez Assane pour le tuer. Résultat des comptes, il se fera lui-même étrangler pendant qu’Assane se prépare à manger en écoutant la musique. Après cet épisode, les policiers connaissent désormais l’adresse de Diop et vont chez lui réquisitionner les pièces à convictions.
Assane Diop construit sa revanche
Lupin, lui, maintenant que son fils est sain et sauf, n’a qu’un objectif : faire tomber Pellegrini et Dumont, qui sont à la tête d’une corruption monumentale qui a mené vers la mort plusieurs personnes (dont Babakar, si vous suivez). Pour ça, Assane Diop mise sur deux choses : reséduire Juliette Pellegrini, la fille d’Hubert et faire capoter l’énorme concert de charité organisé par les Pellegrini au théâtre du Châtelet. Concert prétexte d’une levée de fond où Pellegrini compte bien se mettre les 3/4 des dons directement dans la poche.
Pour ça, Assane et Ben, son BFF, se mettent en quête de recruter un troisième larron qui officierait comme conseiller financier auprès de Pellegrini, pour s’assurer qu’il compte bel et bien chaparder ce beau pécule offert par de généreux donateurs. C’est ici qu’entre en piste un petit nouveau fan d’Arsène Lupin et roi du camouflage, Courbet. Il se fait passer pour un gestionnaire de patrimoine auprès de Pellegrini, lui assurant vouloir l’aider à capitaliser toujours plus sa richesse.
Naturellement, Diop et Benjamin ne font que collecter le plus d’informations possibles pour faire tomber Dumont et Pellegrini en grandes pompes le soir du concert.
Lupin et Guedira, un nouveau duo
En parallèle, on a dit toute à l’heure que les choses commençaient à sentir mauvais pour Diop… Guedira sait clairement qu’Assane et Lupin ne font qu’un et l’homme le plus recherché de France en profite pour lui offrir des indices bien cachés menant vers Pellegrini et Dumont. Assane sait qu’il n’est pas tout blanc, mais ses actes sont moindres comparé à une escroquerie tâchée de sang qui se chiffre en millions.
Désormais, et grâce à Guedira, la police possède les pièces justes pour incriminer les deux hommes que personne ne soupçonne. Le concert approche et tout le monde sait qu’Assane sera présent, c’est évident. Il ne peut qu’y assister pour clore en beauté ce qu’il a longuement préparé. Usant de toujours plus de ruses, et épaulé par Courbet et Ben, Assane s’infiltre au théâtre du Châtelet et prépare sa confrontation avec Pellegrini. Le concert débute et sur fond de musique classique qui s’intensifie au rythme des scènes, Diop se faufile jusqu’à la loge privée de Pellegrini. Le menaçant d’un couteau sous la gorge, il parvient à lui soutirer la vérité. Il a bel et bien engagé Babakar, le père d’Assane, dans le but de lui faire porter le chapeau du vol du collier de la reine pour prétexter sa perte aux assurances et récolter une somme astronomique. Ce serait mal connaître Assane que de s’imaginer qu’il n’a pas enregistré tous les aveux de Pellegrini père. Démarre alors une immense course poursuite contre Assane Diop jusque dans les hauteurs du théâtre, pendant que la police se rend jusqu’au concert pour arrêter Dumont et Pellegrini.
Un chassé croisé étonnant qui conduit Assane Diop à renouer avec ses costumes habituels pour échapper aux hommes de Pellegrini et réussir à prendre la fuite de façon spectaculaire sur un bateau sur la Seine. Tandis que Ben et Courbet quittent le théâtre de leur côté, sains et saufs.
La scène ultime de Lupin, Partie 2
Alors que l’on voit Dumont et Pellegrini chacun dans une voiture de police, arrêtés, Assane Diop file. Il donne rendez-vous à Claire et Raoul à ce qu’ils appellent « Le Pont de Raoul », un pont de Paris où, soi-disant, le prénom de Raoul aurait été choisi. Ce que les deux ne savent pas, c’est que Lupin, qui a visiblement compris qu’il était potentiellement dangereux pour son fils, vient leur faire ses adieux. Assane Diop décide de partir, sans que l’on ne sache ni où, ni combien de temps. Une seule promesse est faite : il reviendra.
À juste titre, une troisième partie de Lupin a d’ores et déjà été annoncée. Nous n’en avons donc pas fini avec le gentleman cambrioleur parisien campé par Omar Sy.
Amandine Rouhaud
Journaliste