Les Visiteurs : comment les rugbymen de Carcassonne ont facilité le tournage du film

Pour réaliser une scène du film Les Visiteurs, le réalisateur Jean-Marie Poiré a pu compter sur l’aide de l’équipe de rugby de Carcassonne, qui a mis la main à la patte sur le tournage. Cette démonstration de force a notamment aidé à la création d’un moment culte du long-métrage. On vous explique tout.

Enorme succès du cinéma français, le film Les Visiteurs a séduit près de 14 millions de spectateurs à sa sortie en salles en 1993. Un véritable triomphe que la célèbre comédie doit à son duo star formé par Jean Reno et Christian Clavier, mais également au cinéaste Jean-Marie Poiré. Alors qu’il déménageait en 1990, ce dernier est ainsi tombé sur une petite histoire qu’il avait écrite lorsqu’il avait 17 ans et a décidé de la retravailler afin d’en faire un long-métrage. C’est de là qu’est né ce projet fou du Retour vers le futur à la française.

Un tournage médiéval compliqué

Centré sur le comte Godefroy de Montmirail et son écuyer Jacquouille la Fripouille, qui voyagent par erreur du XIIème au XXème siècle, Les Visiteurs se déroule sur deux chronologies bien distinctes, ce qui a nécessité plusieurs lieux de tournage radicalement différents. Ainsi, la partie médiévale de l’intrigue a été filmée dans la cité de Carcassonne, dans le sud de la France, ce qui a entraîné quelques soucis logistiques en raison de problèmes météorologiques.

Au début de l’été 1992, les environs avaient notamment connu de fortes inondations, causant donc quelques soucis techniques à l’équipe du film. Cependant, les prises de vues ont finalement pu se dérouler correctement et Jean-Marie Poiré a même pu compter sur l’aide précieuse de l’équipe de rugby de la ville. 

Une prise de vues musclée pour Les Visiteurs

Souvenez-vous, dans Les Visiteurs, lorsque Godefroy de Montmirail est en proie à un violent délire après avoir ingurgité la potion de la sorcière, il croit voir sa promise, Frénégonde de Pouilles, poursuivie par un ours. Il s’empresse alors de décocher un carreau d’arbalète dans la tête de ce dernier, qui se trouve être en réalité le père de la jeune femme. 

Cette scène a été filmée en travelling arrière, ce qui a nécessité que les rails soient enlevés au fur et à mesure afin qu’ils n’apparaissent pas dans le champ. C’est là que l’équipe de rugby de Carcassonne est intervenue, faisant preuve d’efficacité pour le bon déroulé de la prise de vues. Un coup de main particulièrement bienvenu, qui a donc contribué à l’élaboration de l’une des scènes les plus culte du long-métrage.