Les Gardiens de la Galaxie 3 : l’obsession ciné de la semaine
Publié le Par Alexia Malige
Après cinq ans d’absence, les Gardiens de la Galaxie reviennent au cinéma pour une dernière aventure réalisée par James Gunn. L’occasion de suivre Star Lord et sa bande de losers magnifiques à travers une ultime mission déjantée, tourmentée et véritablement surprenante. De quoi bouleverser les fans de Marvel, qui vont découvrir ici les secrets les plus obscurs de la bande de héros la plus survoltée de l’univers.
C’est quoi ?
Alors que Peter Quill pleure encore la perte de Gamora et se laisse submerger par le chagrin, il doit soudainement se ressaisir pour faire face à une nouvelle menace, plus terrifiante que jamais. Afin de sauver l’un des siens et protéger la galaxie, l’inimitable Star Lord va devoir rassembler son équipe de marginaux et affronter les ténèbres qui s’apprêtent à troubler l’équilibre de l’univers.
Y’a qui ?
Pour ce troisième volet, le cinéaste James Gunn retrouve son casting habituel, avec Chris Pratt, Zoe Saldaña, Karen Gillan, Pom Klementieff, Dave Bautista, Bradley Cooper et Vin Diesel. Une réunion en bonne et due forme ! De nouveaux venus, à l’image de Chukwudi Iwuji (Peacemaker) et Will Poulter (Dopesick), font également leur entrée dans le MCU dans les rôles du Maître de l’évolution et d’Adam Warlock, tout comme Nathan Fillion (Castle) qui rejoint la distribution dans la peau de Karja.
C’est un peu comme…
Très différent des deux premiers opus de la saga, Les Gardiens de la Galaxie, volume 3 explore de fortes thématiques difficiles en adoptant un ton plus sombre qu’à l’accoutumée. À l’image d’Ex machina d’Alex Garland, le film s’intéresse ici à l’expérimentation scientifique poussée à son paroxysme. La quête d’une créature, symbole de perfection, est telle, que le chercheur en vient à s’octroyer un rôle de dieu tout-puissant, capable de contrôler la vie. Un schéma qui interroge donc sur les limites de l’intelligence artificielle, mais également sur la torture des sujets, souvent animaux, voués à mourir pour la science.
Plus obscur donc, le long-métrage conserve tout de même l’aspect pop et humoristique qui a fait le succès de la franchise. Le petit groupe éclectique est toujours aussi dérangé, mais aussi et surtout solidaire. Comme dans Jumanji : Next Level, où Fridge, Bethany et Martha partaient sauver leur ami Spencer dans la jungle au péril de leur vie, les gardiens révèlent ici tout l’amour qu’ils se portent les uns les autres et vont mettre leur existence en danger pour le bien de l’un d’entre eux. Un pour tous et tous pour un !
Le détail qui change tout
Désormais à la tête de DC Studios avec Peter Safran, James Gunn signe ici son dernier film pour l’univers Marvel. Une histoire qui lui tenait vraiment à cœur et qu’il a pris soin de raconter avec tendresse. Cette envie de partir en beauté se ressent ainsi dans l’intensité émotionnelle de l’intrigue, qui permet à chaque personnage de dévoiler une facette plus vulnérable et sincère de sa personnalité.
Il ne s’agit pas ici d’une troisième aventure de Star Lord, mais bien des Gardiens de la Galaxie. Tous jouent un rôle essentiel et touchant, mettant ainsi en lumière la manière dont ils ont évolué au fil des années et ce que l’amitié leur a apporté. On peut alors y voir un parallèle entre cette famille de héros Marvel et celle formée par le réalisateur américain et ses acteurs depuis plus de dix ans. Que ce soit à l’écran ou dans la vie, il s’agit bien d’un au revoir, la fin d’un livre qui se referme et le début d’un nouveau roman qui commence.
Retrouvez Les Gardiens de la Galaxie, volume 3 au cinéma dès ce mercredi 3 mai.
Alexia Malige
Journaliste - Secrétaire de rédaction