Le Serpent : 5 anecdotes qui vous feront voir la série avec Tahar Rahim autrement
Publié le Par Alexia Malige
La série Le Serpent arrive sur Netflix en ce vendredi 2 avril. Un biopic porté par Tahar Rahim, qui retrace le parcours glaçant du tueur en série Charles Sobhraj dans les années 1970. Retour sur 5 anecdotes fascinantes sur cette nouvelle fiction frisson.
Tahar Rahim est fasciné par le Serpent depuis l’adolescence
Choisi par Richard Warlow et Toby Finlay pour incarner l’angoissant Charles Sobhraj à l’écran, Tahar Rahim (The Eddy) a pu réaliser l’un de ses rêves d’acteur. Se glisser dans la peau du célèbre tueur en série lui trottait effectivement dans la tête depuis déjà de nombreuses années et restait une sorte de fantasme inassouvi. Un challenge de comédien qui a pris forme dans son esprit, le jour où il est tombé sur le livre La Trace du serpent de Thomas Thompson, alors qu’il avait 15 ou 16 ans. Captivé par le récit de ce meurtrier insaisissable, l’acteur français a rapidement imaginé un véritable film dans sa tête, espérant un jour pouvoir endosser le rôle.
En 2001, William Friedkin et Benicio Del Toro réfléchissent alors à une adaptation pour le cinéma, mais le projet n’aboutit pas. Il faudra alors attendre encore près de 20 ans avant de voir Le Serpent sur le petit écran.
Jenna Coleman ne parlait pas un mot de français avant le tournage
Bien qu’elle ait obtenu le rôle de Marie-Andrée Leclerc, la compagne québécoise de Charles Sobhraj dans Le Serpent, Jenna Coleman ne parlait pas du tout français avant que le tournage ne commence. L’actrice britannique a donc dû travailler la langue de Molière en urgence, afin de pouvoir jouer correctement toutes les scènes en français. La jeune femme n’a d’ailleurs reçu son texte que quatre jours avant de passer devant la caméra et a alors eu recours à de nombreux exercices de musculation de la bouche pour mieux appréhender les différentes sonorités.
Tahar Rahim n’a pas adressé la parole à ses partenaires pendant 2 semaines
Soucieux d’offrir la meilleure performance possible, Tahar Rahim a décidé de s’enfermer dans une bulle imaginaire au début du tournage. Un moyen de se concentrer pleinement sur son personnage, qui l’a alors contraint à ne parler à personne pendant une quinzaine de jours. Son stratagème a même fini par créer une ambiance bizarre sur le plateau, lorsque ses partenaires de jeu et autres membre de l’équipe ont commencé à changer de comportement en sa présence. Regards fuyants, conversations plus discrètes, tout se déroulait presque comme si le vrai Charles Sobhraj était présent. De quoi renforcer encore un peu plus le réalisme à l‘écran !
Nadine Gires et Herman Knippenberg sont venus sur le tournage
Intéressés par le développement de la série, Nadine Gires (incarnée par Mathilde Warnier) – l’expatriée française qui a participé à la traque de Charles Sobhraj – et Herman Knippenberg (Billy Howle) – le diplomate néerlandais dont les recherches ont permis son arrestation – ont rendu visite aux acteurs de la série pendant le tournage. Ils ont ainsi pu échanger avec les comédiens au sujet des véritables personnages et de leur histoire et n’ont pas hésité à donner leur point de vue sur certains éléments de décor ou de scénario. Une rencontre enrichissante, qui a donc permis aux créateurs du programme de s’approcher encore un peu plus de la vérité.
Le tournage a été fortement perturbé par la Covid-19
Alors que le tournage du Serpent devait essentiellement se dérouler en Asie du Sud, la pandémie est venue bousculer les plans des showrunners. L’équipe de la série a dû plier bagage en urgence et suspendre le projet pendant six mois. Une grande partie de la série avait déjà pu être tournée en Thaïlande, en Inde et au Népal avant que la Covid-19 ne frappe, mais de nombreuses scènes ont finalement dû être filmées en Angleterre, à Tring dans le Hertfordshire. Un retournement de situation, qui n’enlève rien à la beauté photographique de la série.
Découvrez Le Serpent sur Netflix à partir du vendredi 2 avril 2021.
Alexia Malige
Journaliste - Secrétaire de rédaction