Le Prénom : le film est-il inspiré d’une histoire vraie ?
Publié le Par Joanna Bencherif
Le Prénom, sorti en 2012, rencontre un fort succès grâce à son intrigue rafraîchissante, qui lui vaut la place du troisième film français le plus rentable de l’année. Mais la question qu’on se pose tous est la suivante : la comédie de Alexandre de La Patellière et de Matthieu Delaporte est-elle inspirée de faits réels ? Venez découvrir la réponse ici !
Le Prénom met en scène Patrick Bruel dans le rôle de Vincent Larchet, un quarantenaire qui attend son premier enfant. Lors d’un dîner organisé par sa soeur (Valérie Benguigui) et son beau-frère (Charles Berling) où il retrouve également un ami d’enfance (Guillaume de Tonquédec), il va leur révéler le futur prénom de son fils, ce qui va créer un énorme débat…
Le Prénom est en partie basé sur une histoire vraie
À l’origine, Le Prénom est une pièce de théâtre écrite par Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte, qui ont par la suite décidé de l’adapter au cinéma. Mais alors, l’intrigue est-elle réellement inspirée d’une histoire vraie ?
Dans une interview pour FranceNetInfos.com en 2018, Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte ont révélé s’être inspirés de leur expérience personnelle pour écrire Le Prénom.
« On a effectivement vécu le fait que quand on annonce le prénom d’un enfant qui va naître, cela déverrouille chez les gens quelque chose et tout le monde a un avis, ce qui est normal ! Souvent des gens qui ne se mêlent pas de la vie des autres, d’un coup se permettent des commentaires », explique Alexandre de la Patellière. Une anecdote qui résume bien le propos du film.
Matthieu Delaporte ajoute : « Le prénom c’est quelque chose de totalement intime, choisir le prénom de son enfant c’est une décision entre un homme et une femme. Souvent on le donne pour des raisons intimes, familiales, des références à des gens qu’on a connus, des héros de romans… Et quand on le choisit, cela devient la vitrine de cet enfant, cela lui est attaché. C’est une porte d’entrée incroyable vers l’intime et la famille ». Il exprime ainsi l’importance que peut revêtir le choix d’un prénom, mais rappelle également que ce choix ne regarde que les parents.
Les deux auteurs dévoilent d’ailleurs également une part de leur intimité en révélant les prénoms de leurs enfants « J’ai trois filles, qui s’appellent Bartholomée, Thadéo et Arthenus », explique Matthieu Delaporte, tandis qu’Alexandre de la Patellière déclare : « Et moi j’ai deux filles qui s’appellent Neige et Cassiopée ». Des prénoms pour le moins originaux !
Joanna Bencherif
Journaliste