Le portrait culte de la semaine : Le Professeur de La Casa de Papel
Publié le Mise à jour le Par Hannah Benayoun
La saison 2 de La Casa de Papel arrive le 6 avril sur Netflix et le moins que l'on puisse dire, c'est que les fans attendent cette nouvelle partie au tournant. Après le carton du premier volet, les attentes du public sont très hautes. Serieously vous propose de revenir sur le personnage à l'origine du braquage, Le Professeur...
Le Professeur, c’est qui, c’est quoi ?
Homme extrêmement intelligent, il est le cerveau du casse de la Fabrique nationale de la monnaie et du timbre de Madrid. Méticuleux, il sait que le diable est dans les détails et son plan est une oeuvre d’orfèvrerie criminelle. De son vrai nom Sergio Marquina, le fringant génie a passé sa vie d’enfant sur un lit de malade. Il écoutait les récits de braquages de son père, entre réalité et fantasme. Le plan de braquage de la Fabrique vient d’ailleurs de celui-ci… Le Professeur vit en parfait reclus, quasiment invisible des autorités espagnoles, il n’a jamais renouvelé sa carte d’identité en près de 20 ans.
On l’aperçoit quand pour la première fois ?
Dès le premier épisode. Dès les premières minutes. La future Tokyo marche à couvert dans la rue, après s’être entretenue au téléphone avec sa mère… Qui est enregistrée par la police. Le Professeur saisit l’occasion de l’interpeller pour lui sauver la mise et lui proposer le job qui occupera toute la série. Le braquage du siècle. Sa première réplique sera : « Pardon, tu as une minute ? » Le début d’une longue et douloureuse collaboration.
Pourquoi on l’aime ?
L’avantage de La Casa de Papel, c’est qu’au niveau des personnages, il y en a pour tous les goûts. Du côté de la police, des braqueurs et des otages, les protagonistes et antagonistes sont extrêmement bien dessinés et permettent de provoquer chez le spectateur une multitude de couleurs en termes de sentiments : empathie, apathie, détestation ou même passion profonde. Comme pour nous, envers le professeur. Son personnage est d’emblée sympathique, sa rigueur et son sens du détail le rendent fascinant. Son apparence physique – les haters diront qu’il a le look celui d’un employé de bureau qui aurait raté son bus – sa douceur et son apparente normalité en font un personnage tout à fait unique. À part cette passion pour l’origami que l’on explique pas et qui est très agaçante. Mais bon, tous les evil geniuses ont un hobby d’ado de 4e.
C’est quoi sa Force ?
On ne le répétera pas assez, mais sa rigueur, son sens de l’organisation du détail est la base de son personnage. Cependant, la simplicité de l’homme, sa normalité en fait un grand cerveau de série très intéressant. Il sait s’attirer la sympathie et la confiance de son équipe, sans utiliser ni force, ni terreur. Ce n’est pas un protagoniste intouchable, très loin de là.
Son talon d’Achille
Certainement d’être un homme normal qui aurait dû être un robot vigilant. Le Professeur tombe amoureux de Raquel Murillo, la négociatrice de la police d’intervention. Les sentiments sont partagés, mais tout ne peut pas se dérouler comme un long fleuve tranquille. Se mettre en couple pendant que l’on dirige le plus gros braquage d’Espagne peut difficilement bien se passer. N’est-ce pas Tokyo et Rio ? L’amour et les sentiments sont parfois source d’échec dans La Casa de Papel, la petite poussière qui fera débloquer le parfait mécanisme. Le Professeur n’y échappe pas non plus.
Qui pourrait être son buddy de série ?
On pourrait imaginer Le Professeur copiner avec Walter White (Breaking Bad). Bien que leurs personnalités soient très opposées, ils ont ce génie de la tactique, de l’élaboration de plan et sont tous deux extrêmement intelligents. Deux génies du mal, sauf que Le Professeur ne devient pas une ordure absolue, à la différence de White. Quoique la saison 2 peut réserver des surprises ?…
Hannah Benayoun
hannah@serieously.com
Je suis la fille spirituelle de Leslie Knope (Parks and Recreation) & Thomas Shelby (Peaky Blinders).
En ce moment, mon Snack&Chill idéal c'est Bo Bun légumes devant Friends.