Le Gendarme : le saviez-vous ? Louis de Funès a été victime d’un maître-chanteur durant le tournage
Publié le Par Marion Le Coq
La vie de Louis de Funès est loin d’avoir toujours été un long fleuve tranquille. Pour cause, en 1968, l’acteur a notamment été victime d’un maître-chanteur. On vous raconte.
Mise à jour : cet article « Le Gendarme : le saviez-vous ? Louis de Funès a été victime d’un maître-chanteur durant le tournage » est sorti en août 2023. Il a été mis à jour en août 2024.
Louis de Funès est un nom très connu quand il s’agit de cinéma français et plus précisément de comédies. L’acteur s’est illustré dans de nombreux longs-métrages tels que la saga Le Gendarme, celle de Fantômas ou encore grâce à son duo avec Bourvil dans La Grande Vadrouille ou Le Corniaud.
Malgré tous ses succès, la vie de Louis de Funès n’a pas toujours été de tout repos. Outre de nombreux soucis rencontrés sur les différents tournages de films, l’acteur d’Oscar a aussi connu des soucis dans sa vie privée. Un événement survenu en 1968 a d’ailleurs bien chamboulé de Funès et implique un maître-chanteur.
Louis de Funès gagnait trop selon son agresseur
En septembre de cette année-là, Louis de Funès a reçu une lettre signée Pierre Langlois lui demandant de verser 150 000 francs à son groupe car selon l’auteur de la missive, il “gagnait trop dans cet État bourgeois”. Cette manipulation semble être organisée par un groupe appelé Delta 4, formé à l’issue des événements et manifestations de mai 68, comme le rapporte nos confrères de chez Allociné.
Finalement, le coupable se dénonce lui-même quelques semaines plus tard. Il s’agit d’un certain Jacques Robert, âgé de 34 ans, et connu pour avoir quelques antécédents psychiatriques. Robert va écoper de 18 mois de prison pour extorsion des suites de son jugement.
Cette histoire est survenue alors que, plus tôt dans cette fameuse année 1968, Louis de Funès avait déjà rencontré quelques difficultés liées à des manifestations. Le tournage du Gendarme se marie avait été mis en pause à cause d’une grève qu’il ne soutenait aucunement.
Marion Le Coq
Journaliste