La Reine Charlotte : ces grosses incohérences temporelles agacent les fans
Publié le Par Nella Chebbah
Le spin-off La Reine Charlotte s’est attiré les foudres de certains fans de Bridgerton qui ont repéré une grosse incohérence historique dans le premier épisode de la série.
Il a suffi des premières notes d’une version classique de Thank U, next d’Ariana Grande pour que le Londres du 19ème siècle rencontre notre monde moderne dans La Chronique des Bridgerton. Si ce type d’anachronisme ne dérange pas les amateurs de la série romantique, bien au contraire, d’autres ont tendance à légèrement titiller leurs nerfs. En témoignent des incohérences historiques repérées dans le spin-off La Reine Charlotte. Lors de la scène de bal suivant les noces de George et Charlotte, on peut en effet voir trois tableaux décorer les murs de la grande salle. Problème, les figures représentées n’étaient pas encore nées, ni même conçues.
Quand des tableaux prédisent l’avenir
Ces erreurs ont notamment été mises en avant par le Dr Kimberly Chrisman-Campbell, une historienne spécialisée dans la mode. Dans une série de tweets, elle a expliqué pourquoi les tableaux (voir l’image ci-dessous) n’avaient pas du tout leur place dans cette scène. Celui noté numéro 1 correspond à un portrait du Prince Albert, le mari de la reine Victoria, datant de 1843. Le deuxième, peint en 1836, met en avant la reine Adelaide, épouse de William IV, soit le troisième enfant de Charlotte et George. Enfin, le troisième représente la reine Victoria et date quant à lui de 1838, soit l’époque de son couronnement. Pour rappel, Charlotte s’est rendue en Angleterre pour se marier en 1761. A moins que le peintre de la famille royale soit devin, il est donc complètement impossible que ces descendants royaux apparaissent sur les murs du palais.
Vrais anachronismes ou clins d’œil maladroits ?
Il n’est pas rare que pour des raisons purement esthétiques ou pratiques les fictions historiques décident de mélanger les époques. Cependant, dans le cas de La Reine Charlotte, ces anachronismes sont difficiles, voire impossibles, à dissimuler et on peut comprendre qu’ils attirent l’attention des spectateurs les plus avisés. Reste à savoir s’il s’agit vraiment d’une erreur ou tout simplement d’un souhait des équipes de Shonda Rhimes de faire un clin d’œil à l’histoire de la monarchie anglaise. Cependant, si une saison 2 de La Reine Charlotte voit le jour, quelque chose nous dit qu’ils seront bien plus vigilants cette fois-ci.
Nella Chebbah
journaliste cinéma et série
journaliste cinéma et série