La Petite Maison dans la Prairie : « Je n’ai rien fait pour mériter ce rôle », Wendi Lou Lee (Grace) raconte comment elle a rejoint la série

La Petite Maison dans la Prairie : « Je n’ai rien fait pour mériter ce rôle », Wendi Lou Lee (Grace) raconte comment elle a rejoint la série

Wendi Lou Lee et sa soeur jumelle Brenda ont joué le rôle de Grace Ingalls, la quatrième fille de Charles et Caroline dans La Petite Maison dans la Prairie. Des décennies plus tard, la principale intéressée se confie sur son arrivée au casting de la série culte. Découvrez ses confidences.

En 1978, alors qu’elles ne sont âgées que de quelques mois, Wendi et Brenda Turnbaugh rejoignent la distribution de La Petite Maison dans la Prairie. Les soeurs jumelles sont choisies par Michael Landon pour incarner à tour de rôle Grace Ingalls, la quatrième et dernière fille biologique de Charles et Caroline dans la série. Si l’on pourrait penser qu’elles sont passées par de longues phases de casting, il n’en est rien. En effet, Wendi – qui se fait désormais appeler Wendi Lou Lee – se souvient être arrivée là par hasard…

« Nous n’avons rien fait à part être nous-mêmes » Wendi Lou Lee (La Petite Maison dans la Prairie)

« Je voudrais dire que c’est la grâce de Dieu parce que je n’ai rien fait pour mériter ce rôle, a-t-elle déclaré à Fox News en 2019. Nous avions 6 mois quand ma grand-mère déjeunait avec le directeur de casting de La Petite Maison dans la Prairie. Il a été dit dans la conversation qu’ils cherchaient quelqu’un pour jouer Bébé Grace, mais qu’ils n’arrivaient pas à trouver des jumelles aux cheveux blonds et aux yeux bleus qui étaient âgées d’à peu près six mois. Ma grand-mère a immédiatement dit, ‘Mes petites-filles seraient parfaites !’ Elle a envoyé une photo. Le producteur exécutif a trouvé l’idée géniale ».

« Ma mère nous a accompagnées. Michael Landon nous a regardées et a dit, ‘Ce sont nos filles.’ Et c’était tout. Nous n’avons rien fait à part être nous-mêmes » poursuit Wendi Lou Lee à propos de son arrivée dans la série qui était alors au sommet de sa popularité à cette époque.

Michael Landon, une figure paternelle pour Wendi Lou Lee

Charles et Caroline Ingalls dans La Petite Maison dans la Prairie.
© NBC

Alors qu’elle jouait sa fille à l’écran, Wendi Lou Lee voyait Michael Landon comme une figure paternelle dans la vie. Elle se souvient : « Michael était juste incroyable. Nous étions très petites donc nous n’avons pas autant de souvenirs que les autres membres du casting. Mais je me souviens m’être dit qu’il était comme mon père. Mon père n’était pas très présent quand nous étions dans la série. Il a abandonné notre famille quand j’avais à peu près deux ans et demi. Et donc nous n’avions pas de figure paternelle dans nos vies. Quand vous êtes aussi jeune, c’est dur d’avoir beaucoup de souvenirs. Mais je me souviens qu’il était très charmant, très patient (…) C’était génial d’être en sa présence. Il était vraiment comme une figure paternelle et très présent pour nous tous »

« Aucun endroit à Hollywood n’était comme La Petite Maison dans la Prairie »

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© NBC

Après cinq années passées sur le tournage de la série, qui s’est arrêtée en 1983, Wendi Lou Lee et sa soeur Brenda ont continué leur carrière d’actrice… mais les choses ne se sont pas passées comme prévu. « Ma mère a pris conscience qu’aucun endroit à Hollywood n’était comme La Petite Maison dans la Prairie. Ils se fichaient de savoir si nous avions faim ou si nous étions fatiguées. Ils voulaient juste qu’on travaille. Donc nous avons quitté le show-business et commencé la maternelle. Et c’était tout. Nous avons grandi aussi normalement que possible » confie Wendi Lou Lee à Fox News. 

Bien qu’elle ait quitté Hollywood il y a longtemps, l’actrice aujourd’hui âgée de 47 ans continue d’être reconnue pour son rôle de Grace Ingalls. « Je ne m’étais pas rendu compte qu’autant de gens regardaient la série jusqu’à ce nous commencions à faire ces événements. J’étais impressionnée. Et j’ai l’impression qu’il y a plus de fans chaque année. Il y a toute une nouvelle génération de téléspectateurs. C’est assez fabuleux de voir que ça ne disparaît pas » conclut-elle.

Eliott Azoulai

Eliott Azoulai

Journaliste

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