La Petite Maison dans la Prairie : aviez-vous remarqué cette incohérence temporelle dans l’épisode 21 de la saison 5 ?
Publié le Mise à jour le Par Marion Le Coq
Personne n’est exempt de faire des erreurs, pas même ce cher Charles Ingalls dans La Petite Maison dans la Prairie. La preuve avec cette incohérence intemporelle concernant les boules à neige dans l’épisode 21 de la saison 5 de la série.
Ce n’est jamais facile pour une fiction d’avoir une intrigue qui ne se déroule pas à la même époque que celle où elle est tournée. Les équipes doivent alors faire leur maximum pour recréer un univers authentique et éviter les anachronismes, mais comme personne n’est parfait, même La Petite Maison dans la Prairie peut commettre quelques erreurs.
Dans l’épisode 21 de la saison 5, alors que Charles emmène Mary à Mankato pour faire examiner sa vue, ayant espoir que celle-ci revienne, les deux membres de la famille Ingalls repartent avec une bien triste nouvelle. La lumière que Mary voyait n’était pas signe qu’elle était en train de récupérer la vue mais seulement ses sens qui percevaient la chaleur de la lumière…
Des boules à neige dans La Petite Maison dans la Prairie ?
Pour lui remonter le moral, Charles finit par lui offrir une jolie boule à neige. Mais si tout cela est adorable, le problème est qu’il n’est pas possible pour le personnage de Michael Landon de faire un tel présent à sa fille, les boules à neige n’ayant été commercialisées aux Etats-Unis qu’à partir de 1929. En effet, bien qu’il y ait des preuves de la naissance de la boule à neige à la fin du 19e siècle à Vienne, sa première apparition outre-Atlantique remonterait à 1927 et serait attribuée à un certain Joseph Garaja venant de Pittsburgh en Pennsylvanie.
Si cet objet de décoration est possiblement apparu en Europe à l’époque où se déroulent les intrigues de La Petite Maison dans la Prairie, on doute que Charles Ingalls ait pu se procurer un tel objet dans une petite ville du Minnesota. Il semble donc impossible que le patriarche ait offert ce cadeau à sa fille Mary.
Marion Le Coq
Journaliste