La Grande Vadrouille : cette scène culte a été complètement improvisée par Louis de Funès
Publié le Par Romain Cheyron
La Grande Vadrouille est l’un des films les plus populaires de Louis de Funès, et l’une des scènes considérées comme les plus culte a totalement été improvisée par l’acteur et son complice Bourvil. On vous explique.
Mise à jour : cet article « La Grande Vadrouille : cette scène culte a été complètement improvisée par Louis de Funès » est sorti en décembre 2022. Il a été mis à jour en août 2024.
Et si une scène qui n’existait pas dans le scénario original devenait si culte qu’elle était utilisée pour l’affiche du film ? Aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est exactement ce qu’il s’est passé pour La Grande Vadrouille.
L’une des plus grandes comédies françaises, réalisée par Gérard Oury et sortie en 1966 a été métamorphosée par le génie de Louis de Funès et Bourvil. Les deux compères ont improvisé une séquence qui est devenue l’une des meilleures du film… Celle où Stanislas Lefort se retrouve sur les épaules d’Augustin Bouvet.
Louis de Funès, le roi de l’improvisation dans La Grande Vadrouille
A l’origine, dans cette scène, alors que les deux hommes doivent passer un mur de pierre, le personnage de Louis de Funès devait être aidé par celui de Bourvil, et descendre immédiatement de ses épaules… Malheureusement (ou heureusement !) rien ne s’est passé comme prévu, et l’interprète de Stanislas est resté sur les épaules de celui d’Agustin, avant que les deux amis n’improvisent un dialogue.
« Pourquoi vouloir arrêter ? On est très bien comme ça » balance Stanislas, et Augustin répond : « Mais dites donc, vous ne croyez tout de même pas que je vais vous trimballer sur mon dos. Ça fait trois fois que vous me faites ça, mes souliers, mon vélo… ».
Et si la scène, comme d’autres, a été improvisée, ce n’est pas vraiment un hasard. Dans une interview en 2016 avec BFM, Patrick de Funès, le fils de Louis, a confié : « Le metteur en scène comptait sur les acteurs, sur le talent de l’acteur pour apporter des fioritures désirées. Mon père n’était pas content pendant le tournage, parce que souvent, il n’y avait rien d’écrit. C’est arrivé aussi dans Le Corniaud ».
Romain Cheyron
Journaliste