« La faute n’est pas pardonnée » : le réalisateur du Dîner de Cons, tyrannique sur le tournage ? Un acteur raconte son expérience stressante

« La faute n’est pas pardonnée » : le réalisateur du Dîner de Cons, tyrannique sur le tournage ? Un acteur raconte son expérience stressante

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Devenu un classique du cinéma des années 90 et des comédies françaises en général, Le Dîner de Cons est indissociable de son réalisateur Francis Veber. Pour autant, ce dernier en aurait fait voir de toutes les couleurs aux acteurs sur le tournage. Découvrez les confidences d’Edgar Givry, qui joue Jean Cordier dans le film.

Que serait Le Dîner de Cons sans Jean Cordier ? S’il est certes moins présent à l’écran que François Pignon, Pierre Brochant ou encore Juste Leblanc, il joue un rôle crucial dans le film puisque c’est grâce à lui que le personnage joué par Thierry Lhermitte trouve son « con » pour le fameux dîner. En effet, Jean Cordier, qui est le meilleur ami de Pierre Brochant, fait la rencontre de François Pignon lors d’un trajet en TGV. Une scène centrale dans le film, dont le tournage a donné du fil à retordre au comédien Edgar Givry.

Pourquoi le tournage du Dîner de Cons a-t-il été « difficile » pour Edgar Givry (Jean Cordier) ?

Le personnage de Jean Cordier dans le dîner de cons
© Walt Disney Studios Motion Pictures International

Alors qu’il était invité au micro de Radio VL, dans l’émission Les Actuvores en 2021, l’acteur qui prête ses traits à Jean Cordier dans Le Dîner de Cons s’est laissé aller à quelques révélations, notamment à propos du tournage de la scène de la rencontre entre François Pignon et Jean Cordier.

« Avec Jacques (Villeret), bien sûr c’est un souvenir merveilleux. Mais ça a été assez difficile ! » a confié Edgar Givry. Avant d’expliquer : « Il y a eu un wagon entier qui était descendu là-bas à Hendaye, au Pays basque, pour avoir le plus long trajet en TGV. Ce wagon était entièrement démontable, pour placer les caméras. Cinquante figurants étaient descendus. On est partis de là-bas et tout a été shooté sur Jacques. Tout le temps, tout le temps, tout le temps. Toutes les répliques, dans le wagon. Moi, j’étais en amorce, je lui donnais la réplique de dos ».

« J’ai eu une heure pour faire toutes mes répliques ! » Edgar Givry (Le Dîner de Cons)

jean cordier dans le dîner de cons
© Walt Disney Studios Motion Pictures International

Il poursuit : « Et à un moment, ben il faut tourner mes répliques. Donc on démonte le wagon, on tourne les caméras, et à ce moment-là le type de la SNCF dit, ‘Je vous signale que, dans une heure, nous avons les tunnels donc nous n’avons plus le temps, plus de lumière.’ Donc j’ai eu une heure, montre en main, pour faire toutes mes répliques comme ça. Là aussi, c’est une sacrée responsabilité. Et, avec Francis Veber, la faute n’est pas pardonnée »

Pour cause, Francis Veber, le réalisateur du Dîner de Cons, est connu pour être très exigeant et méticuleux. Cela est tel que Thierry Lhermitte a révélé avoir « beaucoup souffert » sur le tournage du film et a même fini en larmes. Tous ne l’ont néanmoins pas vécu aussi difficilement puisque Daniel Prévost a, lui, révélé dans l’émission En Aparté sur Canal+ en 2024 : « J’ai fait tout ce qu’il voulait. Ce n’est pas du tout compliqué. Je suis une personne de dialogue, il n’y a pas de problème pour moi, simplement il faut me parler gentiment »

Au final, cela a permis d’offrir au cinéma français l’un de ses films les plus drôles, les plus populaires et les plus mémorables.

Eliott Azoulai

Eliott Azoulai

Journaliste

Passionné par les séries depuis ma plus tendre enfance, je voue un culte à Desperate Housewives, Ugly Betty et Dynastie. Je suis également très friand de comédies françaises, comme Nos Jours Heureux et Le Dîner de Cons, de productions Disney Channel, de musique pop et de Star Academy.

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