La Charge : 3 choses à savoir sur la série audio surnaturelle et immersive

La plateforme Sybel, spécialisée dans la fiction audio va lancer un thriller haletant ce mercredi 10 mars avec la Charge. Une plongée intense dans un thriller surnaturel dont on vous dévoile les secrets de fabrication.

Une histoire haletante

Le synopsis officiel de La Charge nous dit : « Quand le père de Raylene, transporteur routier, tombe mystérieusement malade, celle-ci accepte de prendre en charge sa toute dernière cargaison à travers les États-Unis. Très vite, Raylene comprend que la charge qu’elle transporte n’est pas très nette… Mais quel danger la guette vraiment ? Matière dangereuse ? Animaux sauvages ? Ou pire… trafic d’humains ? ​ Et qui est l’ennemi à ses trousses ? La cargaison dont elle semble ne pouvoir se débarrasser ou l’opaque société qui l’emploie ? Pour sauver sa peau et celle de sa famille, Raylene n’aura d’autre choix que de compter sur elle-même, seule contre tous... »

Il s’agit d’une adaptation de Carrier, avec un doublage français. Pourquoi ce choix ? Karine Leyzin, directrice des contenus de Sybel, nous donne la raison : « Il y a un an on était en plein confinement, je tombe sur Carrier et je fais un véritable voyage sur les routes américaines avec une expérience ultra immersive, alors que j’étais enfermée chez moi. Il y a des caractères très marqués, que ce soit les personnages qui l’aident ou lui mettent des bâtons dans les roues. Mais le son a été aussi l’un des coups de coeurs de la série, parce qu’on entend jusqu’à la poussière qui s’envole sur les routes, la musique est fabuleuse et enfin la surprise ça a été de découvrir que cette série bascule tout d’un coup dans le thriller horrifique. »

Une adaptation d’une série à succès

La Charge, c’est d’abord Carrier, une série audio américaine qui a connu un énorme succès de l’autre côté de l’Atlantique et a même été élue meilleure fiction de l’année par Apple. Cette aventure et expérience unique et immersive a été imaginée par Dan Blank, qui a décidé de se lancer dans ce projet en adoptant la liberté totale que lui a permis le format. Si l’idée complète de l’histoire ne lui est pas venue tout de suite, la création du personnage de Raylene a tout débloqué chez lui, comme il nous l’a confié.

Mais pourquoi une histoire qui mêle thriller et surnaturel ? « Je pense que la science fiction est toujours meilleure quand il y a un sous-texte de société ou politique. Quand elle explore des sujets importants qui nous touchent. Personnellement j’adore quelque chose comme la 4ème Dimension, qui m’a beaucoup influencé. Comment créer un monstre qui peut être connecté à ces sujets importants ? Donc il était important de créer un personnage comme Raylene, dans lequel le spectateur allait se retrouver. On veut créer quelque chose qui divertit et intrigue mais on veut aussi donner quelque chose auquel réfléchir après avoir écouté la série. » a-t-il raconté.

Et ses inspirations sont nombreuses, et cultes : « J’ai toujours été passionnée par les thrillers qui se déroulent dans un espace confiné, donc je suis fan de Le Salaire de la Peur, mais aussi Sorcerer, son remake, Duel de Spielberg, ou encore Le Voyage de la peur d’Ida Lupino. Ces histoires de personnages sur des routes isolées avec quelques personnages seulement et des situations très tendues m’ont beaucoup inspiré. Donc j’ai imaginé mon histoire avec ce concept en ajoutant un élément surnaturel. Il y a des films comme Colateral ou Casablanca dont on peut toujours suivre l’histoire rien qu’avec le son, donc ça nous a aidé à repousser les limites et voir ce qui pouvait marcher dans une histoire seulement sonore. »

Une actrice passionnée et passionnante pour incarner l’héroïne

Si dans la version originale Raylene est jouée par Cynthia Erivo, dans la version française c’est Déborah Claude qui incarne l’héroïne prise malgré elle dans une histoire qui la dépasse. Pour elle, s’approprier le rôle était une évidence : « On n’a pas eu besoin de beaucoup me pousser pour accepter ce projet. Quand j’ai lu la première scène de La Charge j’ai vu en Raylene quelqu’un de très proche de moi. Je me suis vue, il y avait quelque chose de familier, donc j’ai été plus que partante tout de suite, j’ai sentie son énergie et j’ai été attirée par ce personnage. C’est une femme forte qui travaille avec son père, qui essaye d’assurer pour ses enfants mais qui est absente parce que sur la route. Métisse dans un monde d’hommes, qui doit s’affirmer et redoubler d’efforts dans ce milieu-là. C’est une sacré nana. Elle assure pour sa famille et pour elle-même. »

Déborah Claude a vécu une véritable expérience forte et passionnante avec La Charge : « J’ai pu avoir la liberté d’imaginer le personnage, imaginer son énergie, et si je gardais les propositions de l’actrice originale, j’y mettais également ma patte. S’il y avait eu de l’image ça m’aurait peut-être restreinte sur mes propositions, parce que j’avais mes images à moi, ma route, mes odeurs et c’est génial parce qu’il y avait une liberté totale. Et dans l’émotion, tout passe par la voix, mais le corps est mobilisé. Au fur et à mesure il y avait une brisure physique, donc j’essayais de me mettre en condition pour évoluer en même temps que le personnage, que ce soit le souffle ou ses mouvements. La voix est guidée par notre corps. C’était une expérience très très forte, assez inédite. »

Tous les épisodes de La Charge sont disponibles sur la plateforme Sybel dès ce mercredi 10 mars, et préparez-vous à une expérience auditive captivante, notamment grâce à la technologie du son binaural utilisée, qui permet d’avoir une spatialité et d’avoir le son tout autour de nous.