La Casa de Papel et The Handmaid’s Tale ont 10 (énormes) détails en commun

On part du principe qu'à part le succès, peu de choses lient La Casa de Papel et The Handmaid's Tale. Et pourtant, des petits détails semblent rapprocher les deux séries... Démonstration.

La chaîne espagnole Antena 3 a pointé des petites similitudes plus ou moins évidentes entre les deux cartons La Casa de Papel et The Handmaid’s Tale… On vous en partage quelques uns.

L’identité visuelle

On est obligé de démarrer par une petite évidence, mais les deux séries suivent un code couleur très strict qui forme leur identité respective. Le rouge essentiellement et le blanc qui dominent les épisodes. La robe des servantes écarlates (donc), et la tenue des braqueurs, rouge vif. Le masque de ces derniers a aussi une dominante blanche et la coiffe des servantes est immaculée.

Deux héroïnes en fuite

Les deux séries démarrent sur des femmes en fuite, en cavale, qui tentent d’échapper à un destin particulièrement funeste. On connaît peu de choses sur leurs origines et les détails de leur vie. Mais toutes deux démarrent leur récit sur un échec… Offred est condamnée à quitter sa vie d’autrefois et Tokyo tente de retrouver un chemin après un braquage raté.

Deux personnages féminins nécessaires

Si vous êtes passionné(e) par ces séries, il y a fort à parier que les deux personnages féminins, Tokyo et Offred, y sont pour beaucoup. Ces deux femmes portent l’intrigue à bout de bras et sont deux caractères forts qui luttent contre un destin qu’elles ne peuvent maîtriser seule. Elles sont passionnées, résolues et déterminées.

Les voix de deux femmes

Le point commun entre Tokyo et Offred ? Ces deux femmes racontent leur vie et notre attention est portée sur leurs mots, qui guident l’avancée de l’intrigue.

Des identités étouffées

Tous portent des pseudonymes et rares sont celles et ceux qui se font appeler par le vrai prénom de leur personnage. Les héroïnes répondent par exemple aux vraies identités de Silene Oliveira pour Tokyo et June Osborne pour Offred.

De l’utilité du flashback

Outil scénaristique commode dans les séries, ressort parfait des séries dramatiques (OITNB ou 13 Reasons Why), le flashback permet de comprendre les personnages, leur passé et leurs secrets. The Handmaid’s Tale et La Casa de Papel n’échappent pas à la règle et livrent leur lot de retours en arrières et mises en lumière du passé.

Les décors

Et plus précisément la salle de classe. Décor souvent réservé aux teen shows, La Casa de Papel et Handmaid’s Tale ont fait de la salle de classe un haut lieu de l’intrigue puisque les protagonistes y sont « éduqués » par leur supérieur respectif. De manière plutôt joyeuse dans La Casa de Papel, où la salle de classe est le refuge des futurs braqueurs, et de manière violente dans The Handmaid’s Tale où les femmes y sont soumises et terrorisées.

L’existence de caméos

Il arrive que les auteurs d’un livre ou les créateurs d’un film apparaissent dans une série. Pour les deux shows, il y a eu des caméos : Margaret Atwood, auteure de The Handmaid’s Tale, apparaît dans la série et frappe d’ailleurs l’actrice Elizabeth Moss… Alejandro Bazzano, réalisateur de certains épisodes de La Casa de Papel, y incarne le médecin qui vient en aide au Professeur.

Une chanson commune

Non, on vous arrête tout de suite, ce n’est pas Bella Ciao… Mais la chanson de fin de l’épisode 1 de The Handmaid’s Tale a également servi à la promotion de La Casa de Papel en Espagne. Il s’agit de l’éloquent morceau de Grace : « You don’t own me » (Tu ne me possèdes pas).

Deux symboles de la résistance

Mayday est le groupe de résistance dans The Handmaid’s Tale. « Bella Ciao » est le signe de ralliement, l’hymne commun des braqueurs de La Casa qui entonnent ce chant dès que l’espoir renaît.