La Casa de Papel : pourquoi le perso de Berlin a failli ne jamais exister
Publié le Par Romain Cheyron
Difficile d'imaginer La Casa de Papel sans Berlin, et pourtant le personnage incarné par Pedro Alonso aurait pu ne jamais faire partie de l'aventure. Álex Pina l'a expliqué dans le documentaire sur le phénomène.
Si le braquage a été un succès dans la deuxième saison de La Casa de Papel, c’est grâce au sacrifice ultime de Berlin qui a permis au Professeur et aux autres de partir avec l’argent avant que la police ne les attrape. Mais tout aurait pu se passer différemment, selon le documentaire qui retrace le succès de la série espagnole, disponible sur Netflix. S’il est devenu un personnage important, même après sa mort, et l’un des préférés des fans, il aurait pu ne jamais exister. Oui, on sait, c’est un choc.
Dans ce documentaire, Alex Pina se confie sur la série, sa conception, son arrivée sur Netflix et le phénomène qui a suivi. Et il explique notamment que le personnage de Pedro Alonso n’avait pas que des fans au moment d’imaginer les braqueurs : “Quelqu’un m’a dit, ‘Ce personnage ne correspond pas à l’époque. Tu devrais le retirer de la série’. Et j’ai répondu que je n’avais aucune intention de l’enlever » .
« Rien de mieux qu’un méchant avec qui nous pouvons sympathiser »
Pour lui, il n’est pas question de supprimer un personnage pareil malgré tous ses défauts : « il est misogyne, narcissique et psychopathe à bien des égards. Mais nous pourrions avoir un personnage comme celui-là dans la série et les fans pourraient décider librement de quel côté ils sont, non? Si la télévision est fade, on s’ennuie car moins de choses se produisent. Le public veut que les choses se passent, et il n’y a rien de mieux qu’un méchant avec qui nous pouvons sympathiser. »
Le succès de Berlin est tel, que même après sa mort, il est toujours présent dans la série, à travers plusieurs flashbacks lors des parties 3 et 4. Impossible pour Alex Pina de se débarrasser de lui, tant le personnage est aimé. Et il faut dire que Pedro Alonso y est pour beaucoup. « Son côté dominant et son leadership nous repoussent, mais cela nous donne un certain sentiment de sécurité. » confie l’acteur dans le documentaire.
Romain Cheyron
Journaliste