La Casa de Papel : 7 incohérences de la série que vous avez peut-être remarquées
Publié le Mise à jour le Par Romain Cheyron
La Casa de Papel est l'un des gros succès séries de 2018, et son rythme enflammé est parvenu à rapidement séduire les abonnés de Netflix. Pourtant, les grosses ficelles ne manquent pas, et Serieously a repéré 7 très grosses incohérences. ATTENTION SPOILERS !
Raquel autorise un tir sur Arturo sur le toit
El Profesor a eu une idée brillante en demandant aux braqueurs de déguiser les otages avec les mêmes combinaisons rouges et masques de Dali. Histoire qu’ils se fondent dans la masse et utilisent des otages quand ils décident de sortir sur le toit par exemple. Un détail que Raquel et la police ont rapidement su… Mais ça n’a pas empêché l’inspectrice d’ordonner au sniper de tirer sur Arturo quand celui-ci, seul debout, menaçait tous les autres d’un (faux) flingue. En commandant ce tir, elle met la vie d’Arturo en danger (ok, tous les fans de La Casa de Papel ont crié de joie à ce moment-là), sans se poser aucune question. Et elle n’a même pas été retirée de l’affaire après ça !
El Profesor dans la voiture des flics
Le cerveau du casse a tout prévu, même l’imprévu. Mais il a du faire face à quelques couacs durant les deux parties de la série, dont une petite balade tendue pour effacer toutes traces dans une voiture envoyée à la casse. Il n’avait pas prévu que l’un de ses braqueurs soit si peu méticuleux. Il se retrouve donc à devoir menacer le propriétaire russe qui est sur le point de dévoiler son identité. Pour cela, il réussit à s’introduire un peu trop facilement dans une voiture de flic, trouve la bonne fréquence et a le temps de proférer ses menaces. Tout ça en parvenant à disparaître devant les yeux des deux flics qui reviennent vers leur véhicule. Chapeau El Profesor !
Le portrait robot
Le fameux portrait-robot, donc. Que dire ? Alors que le russe termine de décrire El Profesor (avec un portrait un peu trop parfait), absolument PERSONNE ne fait attention à ce foutu portrait-robot. Il se retrouve seul devant, entouré de plusieurs flics. À tout moment, El Profesor peut-être découvert, mais visiblement, ça n’intéresse pas les forces de l’ordre. Il a donc tout le loisir d’effacer le portrait-robot, sans problème.
Alison Parker
Ce n’est pas une incohérence en soi, c’est plutôt un problème d’écriture du personnage. Alors qu’on nous présente cette otage comme primordiale, elle disparaît petit à petit pour ne devenir que l’objet de fantasme de Rio, Tokyo et Nairobi. Sa présence n’a peu à peu plus aucun intérêt. Elle va même jusqu’à suivre les ordres d’Arturo, un otage aux idées d’évasion plus que bancales.
Tokyo qui revient dans la Maison de la Monnaie
Pour son impertinence, Berlin décide de livrer Tokyo aux autorités, attachée à une table. Elle est interrogée et transférée vers un pénitencier… Mais c’était sans compter sur El Profesor qui avait bien sûr prévu qu’un des braqueurs se fasse choper par la police. Elle est libérée par un petit groupe, qui lui fournit une moto et une tenue de policière. Elle doit attendre l’appel du Profesor, qui n’arrive jamais. Elle décide donc de retourner dans la Fabrique de la monnaie par ses propres moyen : elle enfourche sa moto, met les gaz et passe à fond devant une centaine de flics, sans qu’aucun d’eux n’essaye vraiment de l’arrêter ou de lui tirer dessus. Elle a tout le loisirs de retrouver ses petits amis sans la moindre égratignure.
Raquel change d’avis en 3 secondes à la fin
Depuis le début du casse, Raquel est déterminée à stopper le braquage, arrêter les braqueurs et mettre un terme aux agissements d’El Profesor, avec qui elle est en contact constant. Et même quand elle découvre que le cerveau du casse est « Salva », l’homme avec qui elle sort, elle fait tout pour le faire enfermer. Même un détecteur de mensonge, lui prouvant qu’il est réellement amoureux d’elle, ne l’arrête pas. Elle est toujours aussi déterminée… Sauf au moment critique, où le braquage est à deux doigts de la réussite. Il parvient à lui retourner le cerveau en 2 phrases et un baiser langoureux (ou un peu baveux, c’est selon).
La police laisse partir le camion de bières
Ca y est ! Les braqueurs ont réussi leur coup, c’est l’heure de partir de la planque avec le magot. Problème : les autorités connaissent maintenant l’adresse et s’y rendent en masse. Le suspense est à son comble et l’étau se ressert… On découvre Tokyo, Rio, Denver et même Monica (!) s’échapper tranquillement pour vivre leur nouvelle vie. Reste El Profesor et Helsinki qui repartent avec toute la thune cachée dans des fûts de bières à l’arrière d’un énorme camion… Qui roule tranquillement au milieu des voitures de polices qui les laisse partir. Alors qu’ils sont censé savoir que les braqueurs doivent s’échapper avec une ÉNORME somme. Qui aurait pu être cachée dans… Un camion par exemple ? Mais visiblement, ça ne leur a pas du tout traversé l’esprit que ce camion qui arpente la rue où se trouve la planque des braqueurs…
Romain Cheyron
Journaliste