Kaamelott : « Il n’y a qu’une fois où j’ai craqué », Franck Pitiot (Perceval) révèle la seule scène durant laquelle il n’a pas pu garder son sérieux… et qui va vous faire voir cet épisode culte autrement !

Célèbre pour incarner Perceval dans la série et les films Kaamelott d’Alexandre Astier, Franck Pitiot est également connu pour sa grande capacité de concentration. Et s’il fait partie des acteurs les plus sérieux du casting, le comédien a toutefois avoué avoir craqué une fois, lors d’une scène qu’il trouvait particulièrement drôle.

Répliques lunaires, expressions bancales, règles de jeux farfelus ou encore situations ubuesques, Perceval de Galles est véritablement l’un des plus gros atouts comiques de Kaamelott. Or, si le personnage nous fait autant rire, c’est parce qu’Alexandre Astier lui écrit des scènes et des dialogues extrêmement juteux. Qu’il soit en duo avec son compère Karadoc ou qu’il s’exprime en solitaire, le chevalier ne cesse jamais d’amuser par sa candeur. Une bénédiction pour son interprète Franck Pitiot, qui jouit ainsi d’un rôle aussi hilarant que sympathique comme il n’en a jamais eu dans sa carrière. 

Toutefois, ces passages comiques peuvent parfois se transformer en malédiction tant il est difficile de garder son sérieux en récitant un texte aussi fantasque et désopilant. Des difficultés que l’acteur arrive généralement à surmonter, mais qui ont bel et bien eu raison de lui dans un épisode du programme.

Franck Pitiot a craqué une fois dans Kaamelott, mais personne ne l’a vu

Souvent décrit par Alexandre Astier comme le comédien de Kaamelott le plus concentré et imperturbable, Franck Pitiot a la qualité de pouvoir réaliser ses scènes en très peu de prises, puisqu’il ne se laisse jamais distraire et ne part pas en fou rire sur le tournage. Un fait suffisamment rare pour être souligné, notamment pour un programme comique tel que celui-là.

Cependant, s’il a su garder son calme dans les situations les plus drôles, Franck Pitiot a bien fini par craquer à un moment. Interrogé à ce sujet lors d’une interview avec Atelier Studio B, ce dernier a révélé qu’il n’avait pas pu rester de marbre lors d’un épisode du livre III, dans lequel il faisait face à Alexandre Astier.

« Dans le bêtisier, je ne ris jamais en fait », a-t-il d’abord expliqué. « Je suis le plus concentré, donc il faut vraiment que le mec d’en face commence à craquer pour que je craque. Et il n’y a qu’une fois où j’ai craqué, mais ça ne s’est pas vu ». Le comédien fait alors référence à une scène où Perceval déjeune avec Arthur, qui tente de lui apprendre à raconter une histoire correctement afin qu’elle puisse figurer dans la légende arthurienne. Cette tentative d’enseignement se solde évidemment par un échec et par l’agacement du roi, qui laisse donc exprimer sa colère en plongeant la tête du chevalier de Galles dans le dessert du jour.

« En fait, c’est dans La Poétique II», se souvient Franck Pitiot. « Il y a Arthur qui me trempe la tête dans un bol plein de crème et en fait, là, je me suis marré, donc j’ai fait une grosse bulle. J’ai pouffé de rire, parce que ça me faisait marrer, mais on n’a pas vu que je me marrais. Donc c’est pour garder la légende : j’arrive à me concentrer et à ne pas craquer, même en disant des conneries ».

Effectivement, si l’on regarde ce passage avec attention, on peut voir que l’acteur éclate de rire une fois sa tête immergée dans la crème, mais qu’il reprend son sérieux aussitôt pour livrer sa dernière réplique. Un comportement de grand professionnel donc !

Perceval a de nombreuses répliques compliquées à réciter

S’il est connu qu’Alexandre Astier souhaite que ses comédiens récitent leur texte à la virgule près, certains ont parfois du mal à apprendre les dialogues, ce qui implique de retourner la scène jusqu’à ce qu’elle soit parfaite. Dans le cas de Franck Pitiot, le tournage se fait généralement rapidement grâce à son exceptionnelle capacité de concentration, mais ce dernier doit parfois faire face à des difficultés supplémentaires en comparaison aux autres acteurs.

Eh oui ! Dans divers épisodes, le chevalier de Galles se retrouve à expliquer les règles des jeux farfelus de son pays. Règles incompréhensibles écrites par Alexandre Astier, qui comprennent souvent des mots inventés et très compliqués, dont doit donc se souvenir parfaitement Franck Pitiot au moment du tournage.

C’est par exemple le cas dans l’épisode Perceval chante Sloubi, où le fameux jeu éponyme comprend des relances absurdes : « Doublette, jeu carré, jeu de piste, jeu gagnant, jeu boulin, jeu-jeu, joue-jeu, joue-joue, jougier, jouganou, gnagna, katakte, takate, kakatak, kagate-kata, ratakak-mik ou chante Sloubi » ou bien dans l’épisode Perceval fait Raitournelle, où l’on découvre les annonces du Jeu du Pélican, qui sont tout aussi folles : « artichette, tichette, tichette de 2, tichette de 3, tichette de 21, michette, tchiledèque, mique, sganadabarlane, raisiné et raitournelle ». 

« Je tiens à dire que c’est au mot près et à la virgule près », a voulu préciser Alexandre Astier lors d’une interview pour Radio Nova. « C’est-à-dire que si Franck Pitiot, qui joue Perceval, se goure sur un truc, je dis ‘hopopop on refait’. Alors il est bon. Il est très bon, donc on ne les refait pas beaucoup. Mais c’est un peu la torture quand même ». 

Le grand sérieux de Franck Pitiot lors du tournage est donc loin d’être anecdotique, puisqu’il a permis la mise en boîte de scènes devenues culte et offrira certainement de nouvelles pépites de comédie dans le prochain film, Kaamelott : Deuxième Volet (première partie), qui sortira en salles le 22 octobre prochain.