« Je ne suis pas dans le scénario de base » : pourquoi Alexandre Astier a-t-il failli ne jamais jouer dans Astérix aux Jeux Olympiques ?
Publié le Par Eliott Azoulai

Sorti en 2008, soit six ans après le cultissime Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, Astérix aux Jeux Olympiques a, lui aussi, pu compter sur un casting cinq étoiles. Malgré tout, certains comédiens étaient à deux doigts de ne pas faire partie de la distribution du film… C’est le cas d’Alexandre Astier (Mordicus). Découvrez ses déclarations.
Six ans après le Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d’Alain Chabat, qui a enregistré plus de 14 millions d’entrées dans les salles de cinéma en France, les réalisateurs Frédéric Forestier et Thomas Langmann devaient frapper fort avec Astérix aux Jeux Olympiques, troisième adaptation cinématographique des bandes dessinées Astérix.
Ils ont alors fait appel à Clovis Cornillac, Gérard Depardieu, Benoît Poelvoorde, Alain Delon et de nombreux autres comédiens de renom pour interpréter les rôles principaux de cette importante production française. Au casting, on a notamment pu retrouver Alexandre Astier qui, à l’époque, était encore aux commandes et à l’affiche de la série culte Kaamelott sur M6. Pourtant, son rôle ne figurait pas dans le script de départ d’Astérix aux Jeux Olympiques.
Sommaire
Alexandre Astier ajouté « plus tard » au scénario d’Astérix aux Jeux Olympiques

Interrogé par Allociné en 2008, celui qui prête ses traits à Mordicus dans le film a confié : « Le truc est très particulier pour moi parce que je ne suis pas dans le scénario de base. Je suis rajouté plus tard, avec un aménagement un peu particulier pour que je puisse prendre part à ce truc-là. En fait, le rôle tenu par Michaël Herbig, qui est le chef de la garde prétorienne muet de Brutus, était normalement le seul chef. On lui a enlevé la moitié de sa position pour me la donner, moi qui suis un chef de la garde prétorienne parlant, pour qu’il se passe peut-être plus de choses de l’ordre de l’humour dialogué justement avec Benoît Poelvoorde ».
Alexandre Astier poursuit : « Jusque-là, le rôle de Michaël était très intéressant, mais c’est vrai qu’ils avaient un type de rapport, qui est avec un muet quoi, et je pense qu’il a manqué à un moment, outre le fait que Thomas Langmann a voulu me faire participer à ça, à travers Kaamelott… Très honnêtement, n’ayant pas eu de script particulier, je pense que je me suis vraiment dit… bah, c’est pas quelque chose qui se refuse, d’être dans une production telle que celle-ci, Astérix, et sur un script directement tiré d’un truc de Goscinny ».
Pour cause, Alexandre Astier décrit Goscinny, le co-créateur d’Astérix, comme « un modèle d’auteur, notamment en ce qui concerne la discipline la plus difficile, c’est à dire d’écrire pour tout le monde, les enfants compris ».
« On retrouve des choses de Kaamelott dans Astérix aux Jeux Olympiques »

Le créateur de Kaamelott a d’ailleurs pu apporter sa pâte et son humour à l’univers d’Astérix aux Jeux Olympiques, comme il l’explique à Allociné. « C’est très compliqué parce que Frédérique Forestier et Thomas Langmann sollicitaient directement ou Benoît ou moi pour créer des répliques, pour créer des moments. Donc, effectivement, il y a une langue commune de temps en temps quand je prends la parole dans Astérix, avec Kaamelott. C’est sûr » raconte-t-il.
« Ce qui est compliqué, c’est d’amener son monde et de respecter pourtant le monde existant qui est plus naïf que ça, qui est plus lisible, qui est plus grand public. Effectivement on retrouve des choses de Kaamelott, moi j’ai l’impression des fois que ça frotte un peu, les gens me disent ‘non, non’, les gens aiment bien ça. Je pense que je ne suis pas à la bonne place pour regarder en fait » conclut Alexandre Astier.

Eliott Azoulai
Journaliste
Passionné par les séries depuis ma plus tendre enfance, je voue un culte à Desperate Housewives, Ugly Betty et Dynastie. Je suis également très friand de comédies françaises, comme Nos Jours Heureux et Le Dîner de Cons, de productions Disney Channel, de musique pop et de Star Academy.