"Il me cherche ou quoi ?", "change tout de suite de comédien !" pourquoi Henri Guybet a voulu être viré de La 7ème Compagnie ?

« Il me cherche ou quoi ? », « change tout de suite de comédien ! » pourquoi Henri Guybet a voulu être viré de La 7ème Compagnie ?

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Le tournage de La 7ème Compagnie n’a pas été un long fleuve tranquille. Bien au contraire, la trilogie a été tournée dans une ambiance assez chaotique et pour le moins… tendue, au point qu’Henri Guybet aurait vécu un cauchemar lors de son premier jour sur le plateau.

Les acteurs de la 7ème Compagnie ne semblent pas avoir été tous d’une bonne compagnie sur le tournage. Dès le premier opus, des différends ont éclaté entre Aldo Maccione (Tassin) et le réalisateur Robert Lamoureux, qui ont poussé l’acteur italien à prendre la porte. Et c’est ainsi qu’il a été remplacé par Henri Guybet dans On a retrouvé la 7ème Compagnie.

Bien qu’il appréciait le réalisateur, comme il l’a mentionné dans une interview YouTube du vidéaste Maxime Delavant, des tensions ont éclaté entre les deux dès la première scène d’Henri Guybet. Selon lui, Robert Lamoureux avait comme idée en tête de le pousser à bout, ce qui l’a mis dans une colère noire.

Un troisième acteur aurait pu incarner Tassin dans La 7ème Compagnie à cause des tensions sur le plateau

Dans l’interview de Maxime Delavant, Henri Guybet se souvient de son premier jour de tournage sur On a retrouvé la 7ème Compagnie. « Lors de ma première scène, Robert Lamoureux m’a fait faire 35 prises. Je ne savais plus où j’étais et au bout d’un moment je me suis ditmais il me cherche ou quoi ?et on m’a répondu ‘oui, il te cherche' » .

Le soldat Tassin dans Mais où est donc passé la septième compagnie ?
© Gaumont

Énervé d’avoir dû faire une trentaine de prises pour sa première scène, Henri Guybet est allé confronter le réalisateur. « Je lui ai dit : ‘écoute, je comprends très bien que je ne sois pas le comédien qui te plaise, donc tu changes tout de suite de comédien et on déchire le contrat parce que je n’aime pas qu’on me traite comme ça.' »

Heureusement, cet échange a permis d’apaiser les tensions et tous les deux ont trouvé un terrain d’entente. Aujourd’hui, Henri Guybet semble avoir gardé seulement les bons souvenirs de ce tournage : « C’est la seule guerre que j’ai aimé faire » a-t-il avoué en éclatant de rire.

Alexis Savona

Alexis Savona

Journaliste

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