Hunger Games, l’Embrasement : les 6 grosses incohérences du film
Publié le Par Alexia Malige
Difficile de réaliser un film sans faire la moindre erreur. Entre absurdités et contradictions, quelques petites étourderies viennent toujours se glisser dans l’histoire. Retour sur les 5 plus grosses incohérences du deuxième volet de Hunger Games, L’Embrasement.
Le chat de Primrose
Alors que dans le premier volet, le chat de Primrose (Willow Shields) est noir et blanc, il change subitement de couleur dans L’Embrasement. Fini le style Félix, il ressemble désormais à Garfield. Roux et rondouillet, Buttercup s’est métamorphosé sur la demande de Suzanne Collins. L’auteure de Hunger Games était effectivement extrêmement mécontente du choix du premier chat, qui ne ressemblait pas du tout à sa description dans les romans. Elle a donc exigé de recaster un animal qui corresponde trait pour trait au meilleur ami de Primrose. Un changement, qui engendre donc une sacrée incohérence entre les deux premiers opus.
Le meurtre du rebelle du district 11
Au début de Hunger Games : L’Embrasement, Katniss et Peeta partent en tournée à travers Panem avec Haymitch et Effie. Lors de leurs passages au district 11, ils tiennent tous les deux des discours très émouvants sur Thresh et Rue. A ces mots, des émeutes éclatent et le premier rebelle est abattu par les Pacificateurs. Ils le font monter sur l’estrade et lui tirent une balle dans la tête à bout portant. Seulement, aucune goutte de sang n’apparaît sur les images, que ce soit au moment de l’exécution ou lorsque le corps est déplacé. La scène a sans doute été édulcorée pour contourner les restrictions de public, mais entraine alors une nouvelle incohérence dans la saga Hunger Games.
La broche du geai moqueur
Lorsque Cinna fait ses adieux à Katniss quelques minutes avant qu’elle soit propulsée dans l’arène des Hunger Games, il fixe la broche du geai moqueur à la manche de sa combinaison. Or, il ne fait pas passer l’épingle à travers le tissu, mais appuie simplement sur le bijou, qui s’accroche comme par magie. Le même genre de tour de passe-passe que celui des actrices qui mettent un collier en une seconde, alors qu’il faut bien souvent s’y reprendre à 10 fois avant de venir à bout du fermoir.
Le carquois magique des Hunger Games
Quand elle récupère un arc à la corne d’abondance, Katniss a en sa possession une dizaine de flèches. Or, entre ses combats contre les tributs et les créatures mutantes, elle en tire au moins 12 dans l’arène des Hunger Games. Pourtant, son carquois ne désemplit jamais. Un approvisionnement magique auquel le film ne donne aucune explication.
La famille de Peeta
Pendant leur tournée dans le district 11, Peeta s’emporte contre Katniss car elle lui a caché la visite de Snow. Il lui dit que lui aussi a une famille qui compte sur lui et qu’il doit protéger. Mais une fois dans l’arène, il explique à Katniss que c’est elle qui doit survivre, car elle seule a une famille et des amis à soutenir, lui n’a rien qui l’attend à son retour. Deux discours complètement différents, qui ne font pas vraiment sens.
Le problème de bobine pendant les Hunger Games
Une fois que Beetee a entouré le grand arbre de fil de cuivre, il demande à Katniss de dérouler la bobine jusqu’à un point d’eau. La jeune femme s’exécute, mais alors qu’elle se dirige vers la plage, la bobine se bloque soudainement. Elle comprend alors qu’elle n’est pas seule et que d’autres tributs ont retenu le fil. Une scène qui n’a absolument aucun sens, puisque la bobine ne peut pas se coincer, à moins de faire un nœud au niveau du dérouleur.
Alexia Malige
Journaliste - Secrétaire de rédaction