Harry Potter : le réalisateur David Yates révèle quel film a été le plus compliqué à faire
Publié le Mise à jour le Par Alexia Malige
Véritable pilier de la franchise Harry Potter, avec sept films de l’univers magique au compteur, David Yates a consacré une grande partie de sa carrière à adapter l’oeuvre de J.K. Rowling sur grand écran. Aujourd’hui, il revient sur cette expérience et notamment sur le long-métrage qui lui a apporté le plus de défis dans la réalisation.
A partir de L’Ordre du Phénix, David Yates est devenu le réalisateur phare de la franchise Harry Potter et n’a plus jamais laissé sa place par la suite. Il a donc été aux commandes des quatre derniers volets de la saga dédiée au jeune sorcier à lunettes, mais s’est également occupé de la trilogie Les Animaux Fantastiques. Une sacrée aventure, qui lui en a fait voir de toutes les couleurs !
Actuellement en promotion de son nouveau film Marchands de douleur, avec Chris Evans et Emily Blunt, le cinéaste britannique s’est confié sur les épreuves qu’il a dû surmonter pour porter l’histoire de Harry Potter au cinéma. Dans un entretien avec Collider, il s’est notamment étendu sur le septième volet, Les Reliques de la Mort, Partie 1, qui lui a demandé beaucoup de travail et de longues heures de réflexion.
Le gros challenge posé par Harry Potter et les Reliques de la Mort, Partie 1
S’il s’agit d’un seul et même livre dans la saga littéraire de l’autrice anglaise, Les Reliques de la Mort a été divisé en deux films différents par Warner Bros. De ce fait, le montage s’est révélé être un véritable casse-tête pour David Yates, qui voulait éviter que la première partie manque de rythme. « Le gros challenge avec ce film était qu’il n’avait pas vraiment de troisième acte. Il s’essoufflait en quelque sorte à la moitié et Mark [Day, le monteur du film] et moi discutions souvent de cela en essayant de trouver des solutions. ‘Ce film n’a pas de troisième acte. Comment allons nous…? Attends, c’est fou. Il n’y a pas de troisième acte’ ».
Centré sur la recherche des horcruxes, Les Reliques de la Mort, Partie 1 est aussi le premier film qui ne se déroule pas à Poudlard et qui offre un réel voyage aux spectateurs. « L’idée était que le premier film devait être un road movie qui consistait en quelque sorte à sortir les enfants de l’école, à les mettre en danger en dehors de ce lieu sûr, à voir comment ils grandissaient et de quelle manière leur relation était mise à l’épreuve », explique-t-il. « Mais ensuite, vous entrez directement dans le point culminant, avec le feu d’artifice jusqu’au final. Nous avons donc morcelé la première partie pour essayer de donner l’impression que la fin du film montait en puissance, mais c’est en réalité de la poudre aux yeux. Il ne se passe pas grand chose à la fin dans la seconde moitié du film ».
Le long-métrage se termine notamment par l’évasion de Harry et ses amis du manoir des Malefoy, qui se ponctue par la mort déchirante de Dobby. Voldemort arrive ensuite près de la tombe d’Albus Dumbledore, qu’il ouvre afin de mettre la main sur la baguette de sureau. De quoi donner le ton pour l’ultime chapitre.
L’un des films préférés de la saga
Bien qu’il ait demandé un énorme travail de construction, ce volet est pour certains l’un des meilleurs de la saga, ce qui étonne parfois David Yates. « Les gens me disent encore : ‘Mon film préféré est Les Reliques de la Mort, Partie 1, c’était tellement génial ! C’était comme un road movie européen. Et je réponds : ‘Ouais, mais c’est le travail que nous avons fait sur le montage qui était incroyable ».
Cet opus conserve donc une saveur toute particulière pour le cinéaste, qui en retire également une grande fierté. Un beau travail d’équipe qu’il n’est pas près d’oublier.
Alexia Malige
Journaliste - Secrétaire de rédaction