Grand Army : 3 choses à savoir sur la pièce de théâtre à l’origine de la série Netflix

À l'origine de Grand Army se trouve Slut, une pièce de théâtre engagée écrite par Katie Cappiello. Si la série vous a plu et que vous voulez replonger à la genèse de ce teen drama, voici 5 choses à savoir sur l'écrit.

Slut (Grand Army en version française) est le premier ouvrage de Katie Cappiello

Le nom de Katie Cappiello ne vous dit certainement rien, pourtant c’est une femme très engagée qui a notamment œuvré à populariser le théâtre. Elle fonde sa première compagnie de théâtre, The PossEble il y a 15 ans, en 2005. Ses bénéfices sont alors, entre autres, utilisés pour fonder un programme solide de théâtre dans certaines écoles élémentaires. On sent très tôt dans le parcours de Katie Cappiello que la jeunesse est importante à ses yeux. Voilà certainement l’une des choses, combinée à son féminisme, qui l’a poussée à écrire en 2013 sa toute première pièce de théâtre, Slut.

Slut raconte le parcours d’une jeune adolescente qui se fait violer à l’arrière d’un taxi par trois de ses « amis ». Avec une réalité brute, la pièce de théâtre à l’origine de la série Netflix, explore l’impact de la culture du viol et du slut-shaming dans notre société contemporaine sur des sujets adolescents.

Slut (Grand Army) a été co-écrit avec des lycéens

Dans cette optique, qui mieux que des adolescents pour l’aider à construire ce récit ? Grand Army a en effet été écrit aussi bien par Katie Cappiello que par des lycéens. Si l’on en croit le New York Post, le processus d’écriture a en effet demandé de longues heures de discussions entre la dramaturge et des jeunes du lycée. Il y a eu des tables rondes, des jeunes filles qui ont raconté leurs propres expériences et des heures d’écoute. Ce sont ces longs moments passés à échanger avec des élèves, au coeur de la pièce et de la série, qui ont fait le ciment du récit.

La pièce de théâtre est une oeuvre véritablement engagée

Si vous avez dévoré Grand Army sur Netflix, vous le savez : la série n’est pas légère et frivole. Bien au contraire. À juste titre, Slut ou Grand Army, est une oeuvre littéraire à l’engagement certain. C’est une marque du combat quotidien contre l’omniprésence de la culture du viol et sa banalisation. Tout en étant le reflet de ce qu’on appelle le slut shaming, le fait de rabaisser et de culpabiliser une femme à cause de son comportement sexuel, que ce soit le nombre de ses partenaires, sa tenue vestimentaire, ses pratiques…Que ce soit Grand Army ou Slut, la pièce de théâtre, les deux dézinguent ces problématiques qui sont ici portées en étendard. Slut est le cri d’une génération qui souffre.

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