Gotham : à quel point les personnages sont-ils fidèles à leur homologue de comics ?
Publié le Mise à jour le Par Elodie Cure
Cette année, Gotham a entamé sa quatrième saison sur Fox. Centrée sur la genèse de Batman, la série montre l’évolution des protagonistes, bons ou mauvais, gravitant autour du héros de DC comics. Bien sûr, comme dans chaque adaptation, des libertés scénaristiques ont été prises. Certains personnages sont totalement fidèles à leurs homologues de papier alors que d’autres diffèrent entièrement. Il est temps de faire un point sur quelques personnages principaux et de voir leur degré d’authenticité.
A l’occasion de la sortie en DVD de la saison 4 de Gotham chez Warner Bros, Serieously vous propose de redécouvrir les personnalités des personnages cultes de l’univers de Gotham. Est-ce que les personnages suivent la même timeline que dans les comics ? Découvrez-le ici…
Bruce Wayne/Batman
Après la mort de ses parents, le jeune Bruce Wayne est anéanti et n’est plus que l’ombre de lui-même. Ce n’est qu’après plusieurs années de deuil, entraînements de tous types et surtout de multiples voyages qu’il décide de devenir le justicier de la nuit que l’on connait.
Dans Gotham, le procédé est bien plus rapide. Bruce s’initie au combat dès l’assassinat de ses parents pour évacuer sa tristesse, sa colère et son désespoir. Dès la fin de la saison 3, il se lance dans sa lutte contre le crime vêtue d’un simple trench coat et d’un masque, sans même avoir pu quitter la ville et s’enrichir personnellement.
Alfred Pennyworth
Que serait notre héros encapé sans son fameux majordome, Alfred ? Réel pilier des aventures de Batman, ce n’est sans aucune surprise que le personnage apparait à l’affiche de Gotham.
Et niveau adaptation, il est tout à fait fidèle aux comics. Père de substitution, confident, conseiller et allié précieux de la chauve-souris, Alfred a toujours su protéger Bruce Wayne et le guider vers la justice. Ce n’est que grâce à lui que Bruce deviendra le grand justicier Batman.
James Gordon
Le commissaire James Gordon a toujours été une des figures les plus respectées de l’univers de Batman. Homme droit et vertueux, il s’est juré de mener un combat incessant pour ramener la justice dans les rues sombres et gangrénées de Gotham City.
Seulement, dans l’adaptation sérielle, Jim cède à une morale vacillante et à son caractère sanguin bien trop souvent. Même s’il souhaite faire ce qui est juste, il n’hésite pas à franchir la limite quand cela lui sied. On est loin de la version des comics.
Harvey Bullock
Vêtue d’un chapeau et d’un long manteau, Harvey Bullock est le stéréotype même du policier New-Yorkais: honnête sans toutefois être d’une intégrité absolue. Il est par contre très loyal envers Jim Gordon.
Comics ou télévision, ce sont les mêmes. Bourru, borné et irréfléchi sans être stupide, cet ours mal léché fait de son mieux pour aider la ville en toutes circonstances et ce, même s’il a perdu foi en lui-même ou en la plupart des habitants de Gotham.
Selina Kyle/Catwoman
Selina Kyle n’est pas un vilain, mais elle n’est pas non plus une héroïne. Elle flâne entre le bien et le mal à son bon vouloir, selon le profit qu’elle en tirera.
Dans le show, son personnage a le mérite d’être traité avec véracité. On retrouve cette force de caractère qui lui permet de survivre aux plus rudes épreuves, cette mentalité opportuniste mais également cette relation ambiguë qu’elle a toujours entretenue avec Bruce Wayne. Douée d’une agilité féline, d’un talent pour le vol et d’un penchant pour les actes criminels en tous genres, le protagoniste du show continue son petit bonhomme de chemin vers la Catwoman que nous aimons.
Oswald Cobblepot/Pingouin
Dans les comics, Oswald Cobblepot est un lord du crime intelligent et égoïste au physique repoussant. Sa petite taille et sa corpulence lui donnent une démarche dandinante bien particulière, le rapprochant concrètement du palmipède, d’où son surnom.
Sur Fox, il est question d’un tout autre homme. À l’exception de son habillement et de sa claudication, il n’a aucun attribut physique qui puisse l’associer au personnage de comics. Muré par une soif de pouvoir et un esprit subversif, il est bien plus émotionnel et moins calculateur que la version originelle. Il se laisse guider par ses humeurs imprédictibles qui le poussent sans cesse à commettre des actes atroces dénués de toutes considérations.
Victor Zsasz
Sur papier, Victor Zsasz est un tueur en série solitaire, fou à lier, se scarifiant le corps d’une encoche à chacune de ses œuvres. Armé d’un couteau, il tue frénétiquement ceux qui se trouvent à sa portée par pure jouissance.
Le Zsasz de Gotham est bien différent. Les showrunners ont creusé un abîme entre le personnage adapté et son inspiration puisqu’il n’est ni plus ni moins qu’un tueur à gage sarcastique à la botte du Pingouin dans la saison en cours. Favorisant le plus souvent les armes à feux, il n’a rien d’un psychopathe mais tout d’un fin calculateur.
Leslie Thompkins
Différentes versions de Leslie Thompkins ont vu le jour auparavant, mais dans toutes, le toubib au grand cœur vient en aide aux plus défavorisés grâce à son altruisme sans limite et sa grande gentillesse. Elle endosse aussi très souvent le rôle de mère de substitution pour Bruce ainsi que celui d’amante pour Alfred.
Dans Gotham, bien qu’elle soit également médecin, elle prend un tout autre chemin en entamant une relation tumultueuse avec Jim Gordon qui la poussera finalement dans ses retranchements. Son côté sombre se dévoile au cours des épisodes et dans la saison 4, elle devient le leader d’un fight club des bas-fonds. Leslie n’en reste pas moins une femme fondamentalement bonne mais meurtrie par ses expériences passées.
Barbara Kean
De nombreuses libertés ont été prises quant au personnage de Barbara Kean dans Gotham. Celle des comics a enfanté deux bambins avec Jim et n’apparait que très peu.
On a du mal à imaginer celle de la série en mère et femme aimante. En effet, après une brève romance avec Jim, Barbara devient l’une des femmes les plus dangereuses Gotham City en passant du tout au tout en peu de temps. Douée d’une intelligence corrosive et arborant un rictus enjôleur à longueur de temps, la belle poursuit ses idées avec âpreté en faisant la chattemite et en s’imposant dans un monde de voyous principalement masculin.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Elodie Cure