Good Omens : un groupe catholique lance une pétition pour que Netflix annule la série… Qui est sur Amazon
Publié le Par Marion Le Coq
Les pétitions concernant les séries n’en finissent plus de voir le jour et sont parfois plus farfelues les unes que les autres… La dernière en date demande notamment l’annulation de la série d’Amazon, Good Omens.
Après la pétition pour refaire la saison 8 de Game of Thrones, ou celle qui demande déjà une saison 6 à Netflix pour Lucifer, une autre vient d’émerger et s’adresse contre la série Good Omens. La minisérie de Neil Gaiman est sortie sur la plateforme Amazon Prime Video le 31 mai 2019. Les épisodes suivent le démon Crowley (David Tennant) et l’ange Aziraphale (Michael Sheen) qui s’allient pour tenter d’empêcher la fin du monde.
Netflix, Amazon… Même combat
Cette série n’a apparemment pas plu à un certain nombre de Chrétiens et une pétition a été lancée par le site Return to Order pour que Good Omens soit annulée et compte à ce jour plus de 20 400 signatures. Les signataires demandent alors à Amazon son annulation car elle « promouvrait le mal ». Mais peut-on annuler une série qui est déjà finie, Good Omens étant une minisérie ?
Il est amusant de noter qu’au départ la pétition s’adressait à Netflix au lieu d’Amazon Prime Video, une erreur désormais corrigée comme l’indique le site : « A cause d’une erreur de la part de l’équipe de Return to Order, cette pétition listait, à l’origine, Netflix comme responsable pour l’offensante série Good Omens ».
Les signataires reprochent notamment à Good Omens de « présenter les démons et les Satanistes comme des gens normaux et bons […] et se moque de la sagesse de Dieu » notamment parce que « la voix de Dieu est une femme » ou parce que « un ange et un démon sont bons amis et sont censés être les ambassadeurs du Bien et du Mal respectivement ».
Pour le moment Amazon n’a pas réagi mais Neil Gaiman, le créateur de la série, s’en est bien amusé sur Twitter :
« J’adore le fait qu’ils veuillent écrire à Netflix pour essayer de faire annuler #GoodOmens. Tout est dit. »
Marion Le Coq
Journaliste