Friends : la créatrice admet ne pas avoir fait assez pour promouvoir la diversité
Publié le Par Marion Le Coq
Marta Kauffman, co-créatrice de Friends regrette de ne pas avoir plus d’efforts pour que la série promeuve plus la diversité à l’époque.
Si Friends reste l’une des sitcoms les plus populaires, bien qu’elle se soit terminée il y a maintenant 16 ans, elle est également victime de beaucoup de critiques. Outre les intrigues parfois jugées grossophobes et transphobes, c’est notamment le manque de diversité qui est souvent pointé du doigt dans la série.
Et pour cause, si les six premiers rôles sont tous blancs et hétéros, les personnages secondaires le sont très souvent aussi. Si la série intègre Julie en saison 2 en tant que petite amie de Ross, il faut attendre la saison 9 pour qu’une femme noire tienne un rôle récurrent dans Friends avec Charlie aka Aisha Tyler (Esprits Criminels). Et, là encore, sa représentation est très largement critiquée.
Friends critiquée pour son manque de diversité
Interrogée à ce sujet lors du ATX Festival 2020, qui s’est tenu de façon virtuel, Marta Kauffman, la co-showrunneuse de Friends a tenu à exprimer ses regrets quant à ce manque de diversité. “J’aurai aimé savoir avant ce que je sais maintenant. J’aurai pris des décisions très différentes. J’ai toujours encouragé la diversité dans notre entreprise, mais je ne l’ai pas fait assez et maintenant la seule que je me dis c’est que puis-je faire ?”, rapporte le Daily Mail.
Marta Kauffman n’est pas la seule showrunneuse à regretter le manque de diversité dans sa série, c’est aussi le cas de Julie Plec, créatrice de The Vampire Diaries, dont le casting est majoritairement blanc.
Ces commentaires arrivent dans un moment où le mouvement Black Lives Matter a malheureusement dû être remis en avant au vu des derniers événements survenus notamment aux Etats-Unis. Et aussi alors que des acteurs et actrices de Glee ou Riverdale ont pointé du doigt les comportements racistes qui peuvent avoir lieu dans les coulisses. Ou encore la différence de traitement des personnages et la différence de salaire avec leurs co-stars blanches.
Marion Le Coq
Journaliste