Fast and Furious : David Ayer blâme Hollywood et affirme n’avoir tiré aucun profit de la franchise 

Fast and Furious : David Ayer blâme Hollywood et affirme n’avoir tiré aucun profit de la franchise 

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Crédité dans l’équipe scénaristique de Fast and Furious, David Ayer s’insurge aujourd’hui contre l’industrie hollywoodienne, qu’il accuse de ne pas lui avoir accordé la reconnaissance qu’il mérite pour son travail sur la célèbre franchise.

David Ayer est en colère et il ne cache pas sa fureur ! Le cinéaste américain s’est emporté contre Hollywood dans une récente interview donnée dans le cadre du podcast de Jon Bernthal, Real Ones. Le scénariste et réalisateur de 55 ans a notamment critiqué le système mis en place dans le monde du cinéma, qui l’aurait plus ou moins évincé de la saga Fast and Furious, sur laquelle il a travaillé au début des années 2000. 

« La plus grosse franchise d’Hollywood et je n’ai rien tiré de tout cela », David Ayer au sujet de Fast and Furious

Adapté d’un article du magazine Racer X, l’histoire du premier volet de Fast and Furious a été écrite par Gary Scott Thompson et Erik Bergquist, qui ont livré les premières ébauches du scénario en collaboration avec David Ayer. Bel et bien crédité en tant qu’auteur, ce dernier assure néanmoins que son implication dans le film a été bien plus importante que ce que l’on voudrait croire et va bien au-delà d’une petite contribution. 

« Quand j’ai reçu le script, cette m*rde se déroulait à New York, et c’était que des jeunes Italiens », explique-t-il. « J’étais genre, ‘Mec, je ne vais pas prendre ça à moins de pouvoir déplacer l’histoire à LA et m’inspirer des personnes que je connais là-bas’. Donc après ça, j’ai commencé écrire sur les personnes de couleurs, les trucs de la rue, de la culture et personne ne connaissait les courses de voitures à l’époque ».

fast and furious
© Universal Pictures

David Ayer raconte ensuite être parti à la rencontre de spécialistes de tunning et avoir fait des recherches pour apporter davantage de réalisme et d’authenticité au film. Un travail de fond pour lequel il estime n’avoir eu aucun crédit. « Selon l’histoire, je n’ai rien foutu, pas vrai ? », interroge-t-il.

« C’est comme si les gens détournaient les récits, se les appropriaient, en créaient pour se donner de l’importance. Et c’est parce que j’ai toujours été un outsider et parce que je ne vais pas à ces p*tains de soirées, je ne vais pas aux dîners, je ne fais rien de tout ça. Ceux qui l’ont fait ont été capables de contrôler et gérer les récits car ils se sont sociabilisés dans cette partie du problème ». C’est donc une industrie basée sur le réseautage et le copinage que dénonce amèrement le cinéaste, qui voudrait simplement que la reconnaissance soit accordée au mérite. 

Quel avenir pour David Ayer ?

Après l’échec critique et commercial de Suicide Squad, qu’il attribue d’ailleurs aux trop nombreux changements de la part des producteurs, David Ayer s’est lancé dans divers projets de télévision et de cinéma. Il a notamment écrit la série Training Day, mais également le film Tax Collector, porté par Shia LaBeouf, qui n’a pas non plus remporté un franc succès. Actuellement, il travaille sur le remake de La Horde Sauvage, dans lequel on devrait prochainement retrouver Peter Dinklage, Michael Fassbender et Jamie Foxx.

Alexia Malige

Alexia Malige

Journaliste - Secrétaire de rédaction

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