Fair Play : le film Netflix avec Phoebe Dynevor est-il inspiré d’une histoire vraie ?

Fair Play : le film Netflix avec Phoebe Dynevor est-il inspiré d’une histoire vraie ?

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Premier du TOP 10 des films les plus regardés du moment sur Netflix, Fair Play passionne les abonnés. Portée par Phoebe Dynevor et Alden Ehrenreich, cette histoire est-elle inspirée de faits réels ? Chloe Domont, la scénariste et réalisatrice, se confie.

En janvier dernier, Fair Play avait fait parler de lui après sa projection à l’occasion du festival de Sundance, et revient aujourd’hui sur le devant de la scène avec son arrivée sur Netflix depuis ce vendredi 6 octobre. Écrit et réalisé par Chloe Domont, le long-métrage explore l’implosion d’un couple dans le milieu sans pitié de la gestion des fonds spéculatifs.

Un duo impressionnant pour le film événement de Netflix

Fair Play raconte l’histoire d’Emily (Phoebe Dynevor, vue dans La Chronique des Bridgerton) et de Luke (Alden Ehrenreich, récemment vu dans Oppenheimer), qui vivent une romance passionnée en secret, à cause des règles de leur société financière. L’entreprise interdit les relations amoureuses entre collègues. Mais lorsqu’Emily est promue au poste de gestionnaire de portefeuille que Luke convoitait, la dynamique du pouvoir dans leur relation change et les amants sont forcés de faire face aux limites de leur propre ambition.

Fair Play est-il inspiré de faits réels ? Dans une interview avec le site américain IndieWire, Chloe Domont s’est confiée sur ce qui l’a inspirée pour écrire et mettre en scène son film. C’est sa propre expérience dans l’univers de la télévision qui l’a lancée dans cette histoire : « Fair Play m’est venu de mon ascension à la télévision. J’ai utilisé cette expérience dans le film, parce que c’était important de le montrer. Et, parfois, il y avait beaucoup de honte. Je montrais comment les femmes devaient se montrer laides pour survivre dans ce genre d’espace de travail.« 

Des expériences personnelles et un problème sociétal

D’abord scénariste assistante dans la writer’s room de la série Ballers, elle a monté les échelons pour devenir scénariste à plein temps et s’est trouvée être la seule femme dans une équipe d’hommes. Une expérience qui a changé sa vie et ses relations de l’époque. Elle souhaitait alors trouver la bonne formule pour raconter son histoire : « Je voulais m’assurer que lorsque je la raconterais, ce serait la bonne. J’avais écrit d’autres scénarios, mais je ne les trouvais pas assez bons, pas assez opportuns ou pas assez percutants et il m’a fallu cette expérience de vie pour me rendre compte que ‘Fair Play’ était l’histoire que je devais raconter.« 

Mais si Fair Play est en partie inspiré de l’expérience personnelle de Chloe Domont, le long-métrage explore aussi « un problème sociétal systémique » et « plus qu’un film sur l’émancipation des femmes, c’est un film sur la fragilité des hommes. »

Elle explique au site Harper’s Bazaar : « En tant que société, nous élevons les garçons en leur faisant croire que la masculinité est une identité, que la masculinité signifie une chose, que le succès est un jeu à somme nulle. Si nous élevons tous ces garçons en leur faisant croire qu’ils doivent entrer dans une case et qu’ils n’y parviennent pas, c’est comme si nous préparions tous ces hommes à échouer à bien des égards, et je ne pense pas que ce soit de leur faute. Il n’y a jamais eu de plateforme permettant aux hommes d’exprimer leurs sentiments, alors que font-ils de leur douleur ?« 

Fair Play est disponible sur Netflix.

Romain Cheyron

Romain Cheyron

Journaliste

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