« Elle est complètement folle » : pourquoi Robert Pattinson a-t-il taclé Stephenie Meyer, l’autrice de Twilight, lors du tournage de la saga ?

De 2008 à 2012, Robert Pattinson a incarné Edward Cullen, un vampire aussi séduisant que mystérieux, dans la saga Twilight. Un rôle qui l’a propulsé au rang de superstar. Mais bien que l’acteur soit reconnaissant du succès que lui ont apporté les films fantastiques, ils lui ont aussi laissé un goût amer… et Stephenie Meyer, l’autrice des romans dont sont adaptés les longs-métrages, ne serait pas étrangère à ce mal-être.

Entre sa romance avec sa co-star Kristen Stewart et son statut de « nouveau toy boy d’Hollywood », l’expérience Twilight fut compliquée à vivre pour Robert Pattinson. Au moment de la sortie des films, l’acteur, qui a depuis tout fait pour se débarrasser du stéréotype du tombeur lié à son personnage de vampire sexy, n’avait pas hésité à critiquer l’autrice de la saga qui l’a révélé au grand public.

« J’étais juste convaincue que cette femme était folle » : quand Robert Pattinson n’hésitait pas à critiquer publiquement l’autrice de Twilight

En 2010, date de sortie de Twilight, chapitre III : Hésitation, Robert Pattinson s’est livré à de nombreuses interviews afin de promouvoir le troisième opus de la saga mythique. Parmi celles-ci, un entretien accordé à E! Online publié sur YouTube a attiré l’attention des fans. Il faut dire que dans ce dernier, l’acteur anglais est sans langue de bois, et émet des propos assez virulents à l’égard de Stephenie Meyer, l’autrice de la saga littéraire au succès international.

Si l’interprète d’Edward Cullen n’a jamais caché son aversion vis-à-vis de la glamourisation qui s’est construite autour de son personnage de vampire, il est en revanche plutôt rare de le voir critiquer les gens avec qui il travaille. L’étonnement des fans de Twilight a donc été grand quand Robert Pattinson a affirmé que pour lui, la saga fantastique était un aperçu voyeuriste des fantasmes sexuels de l’auteure : « Quand je l’ai lu, j’étais convaincue que Stephenie était convaincue d’être Bella. C’était comme si c’était un livre qui n’était pas censé être publié, comme si je lisais son genre de fantasme sexuel », a déclaré le comédien, alors âgé de 24 ans, au média américain.

Des propos crus, qui auraient pu faire comprendre que l’acteur en avait déjà trop dit, et se serait donc arrêté là. Mais pas du tout ! Honnête, Pattinson a continué à développer le fond de sa pensée au cours de l’interview, continuant à dépeindre Meyer comme une rêveuse qui, après une vision nocturne, avait décidé d’écrire ses fantasmes dans un livre. « Elle dit que c’est basé sur un rêve, et c’est comme, ‘Oh, puis j’ai rêvé de ce mec vraiment sexy’, et elle écrit un livre à ce sujet. J’étais juste convaincu que cette femme était folle, elle est complètement folle, et elle est amoureuse de sa propre création fictive », expliquait, sans en démordre, l’amoureux à l’écran de Bella Swan dans Twilight.

« C’est une histoire étrange, Twilight » : l’étonnant avis de Robert Pattinson sur la saga qui l’a rendu célèbre

Après avoir taclé l’auteure des best-sellers, dont l’idée d’écrire Twilight a bien été inspirée par un rêve, Robert Pattinson s’est « attaqué » aux fans de la saga, confiant au journaliste de E! Online ne pas vraiment comprendre l’engouement qu’a suscité cette dernière. Mal à l’aise lors de la lecture des livres, celui qui s’est glissé dans la peau d’Edward Cullen pendant 4 ans a exprimé son aversion pour ces derniers, tout en expliquant qu’il avait essayé de comprendre le point de vue et le ressenti d’une adolescente ou d’une jeune femme, sans succès : « Je ne comprends pas vraiment pourquoi [les fans aiment tant la saga] », questionnait-il alors.

Neuf ans plus tard, en 2019, son avis est resté inchangé. Lors d’une interview pour Variety qui évoquait sa vision actuelle des films de fantasy romantiques, l’acteur était en effet revenu sur le succès « incompréhensible » de la saga : « C’est une histoire étrange, Twilight. Ce n’est pas juste comme ça – c’est étrange la façon dont les gens y ont réagi », hallucinait-il, tout en comparant les films culte à un autre grand classique du 7ème art : N’oublie jamais. « The Notebook [N’oublie jamais en français] est très doux et déchirant, mais Twilight parle de ce type, qui trouve la seule fille avec qui il veut être, et qui veut aussi la manger », analysait pince-sans-rire le comédien britannique, dont les critiques ironiques sur la saga qui l’a rendu célèbre amusent toujours autant, 17 ans après la sortie du premier volet.